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  • : Ce blog est un blog avec beaucoup d'informations sur plusieurs sujets différents. Il ne contient aucunes photos choquantes, ni vidéo ou autres propos choquants. Même si ce blog peut paraître comme plusieurs autres blog d'informations, il contient de l'humour en même temps que son information détaillée et précise. En me donnant vos commentaires parfois, je pourrais modifier certaines choses ou ajouter des catégories de discussion pour vous. Je vous encourage à vous inscrire à m a communauté pour
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  • nicolas
  • Je suis très humoristique mais je sais être sérieux au bon moments dans la vie. Je suis très social et je susi camelot. Je désire contuner mais études pour avoir un doctorat en littérature.J'ai une superbe blonde.
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L'histoire occidentale a été marquée par l'apogée et le déclin de grandes civilisations : Égypte, Grèce, Rome, Byzance, Perse, Empire ottoman. Nous lisons toujours les écrits de leurs écrivains et de leurs penseurs, nous admirons les prouesses de leurs architectes, le goût et l'audace de leurs artistes. Ces civilisations - ces empires - ont aussi laissé des empreintes durables et profondes jusque dans nos lois, notre lexique et nos mentalités. Les programmes scolaires leur accordent une large place, au collège comme au lycée. Il est donc indispensable de bien les situer dans le temps, comme d'en bien connaître les grandes dates et les grandes périodes. C'est le but de ces tableaux chronologiques.

L'Égypte ancienne

VIIe - Ve millénaire av. J.C.

Néolithisation et, vers 5500, civilisation fondée sur l'économie villageoise associée aux premières nécropoles. Vers 4500 apparaît le prédynastique ancien : préfiguration des caractéristiques de la civilisation pharaonique (rituel et mobilier funéraire).

L'Égypte des pharaons.

3150 - 2700 av. J.C. (époque thinite, Ire et IIe dynasties) Ménès (ou Narmer) unifie l'Égypte. Apparition du relief (palette de Narmer) et de l'écriture hiéroglyphique.

2700 - 2190 (Ancien Empire, IIIe - VIe dynastie) Memphis devient capitale de l'Égypte. Temps des pyramides : pyramide à degrés de Djoser à Saqqarah (IIIe dynastie) ; pyramides de Kheops, Khephren et Mykerinus à Gizeh (IVe dynastie). Nécropoles des dignitaires aux mastabas ornés de reliefs polychromes.

Vers 2160 - vers 2060 (première période intermédiaire, VIIe - XIe dynastie) Période de troubles politiques et sociaux.

Vers 2060 - 1785 (Moyen Empire, ou premier Empire thébain, fin de la XIe - XIIe dynastie) L’Égypte conquiert la Syrie et la Nubie. La XIIe dynastie favorise le culte d'Amon. Constructions du complexe funéraire de Deir el-Bahari, mise en valeur du Fayoum.

Vers 1780 - vers 1550 (seconde période intermédiaire, XIIIe - XVIIe dynastie) Invasion des Hyksos venus d'Asie. Utilisation du cheval attelé.

Vers 1580 - 1085 (Nouvel Empire, ou second Empire thébain, XVIIIe - XXe dynastie) Avec Thèbes pour capitale, l'Égypte est une des grandes puissances du Proche-Orient. Sous les règnes de Thoutmosis III, d'Aménophis IV, initiateur du culte d'Aton (sous le nom d'Akhenaton), et de Ramsès II, elle connaît un épanouissement artistique inégalé avec la construction de grands ensembles architecturaux : Karnak, temples funéraires d'Hatshepsout, de Ramsès II et de Ramsès III à Deir el-Bahari, hypogées royaux de la Vallée des Rois ; aboutissement architectural du temple divin (Louqsor). La peinture murale est à son apogée. Réalisme et sensualité caractérisent la sculpture du règne d'Akhenaton (buste de Néfertiti, colosses d'Akhenaton).

1085 - VIe siècle av. J.C. (Basse Époque, XXe - XXVIe dynastie) 1085 marque la fin de l'unité égyptienne. Des dynasties étrangères ou nationales alternent au pouvoir (XXIe - XXVe dynastie, dynastie saïte) ; grande activité architecturale (temples de Philae, Dendérah, Edfou). Le pays subit l'invasion assyrienne. En 525, le roi perse Cambyse conquiert l'Égypte.

VIe - IVe siècle av. J.C. (XXVIIe-XXXe dynastie) Des rois perses et indigènes se succèdent.

L'Égypte hellénistique, romaine et byzantine.

332 Alexandre Ier le Grand s'empare de l'Égypte.

305 - 30 Les Lagides, dynastie grecque, règnent sur le pays.

30 av. J.C. - 395 apr. J.-C.
L'Égypte est dans la dépendance romaine. Le christianisme se développe.

395 - 639 L’Égypte est dans la mouvance byzantine. Les chrétiens forment l'Église copte.

L'Empire byzantin

3150 - 2700 av. J.C. (époque thinite, Ire et IIe dynasties) Ménès (ou Narmer) unifie l'Égypte. Apparition du relief (palette de Narmer) et de l'écriture hiéroglyphique.

324 - 330 Constantin fonde Constantinople sur le site de Byzance.

395 Théodose Ier partage l'Empire romain ; l'Orient échoit à Arcadius.

527 - 565 Justinien Ier essaie de rétablir l'Empire romain dans ses anciennes frontières. Mais les byzantins sont assaillis par les Barbares Slaves dans les Balkans, Lombards en Italie, Iraniens en Syrie.

610 - 711 Avec les Héraclides, l'Empire cesse d'être romain pour devenir gréco-oriental.

636 - 642 L’Empire perd la Syrie et l'Égypte, conquises par les Arabes.

717 - 802 Sous la dynastie des Isauriens éclate la querelle des images (iconoclasme). Les byzantins sont éliminés de Ravenne (751).

820 - 867 Sous la dynastie d'Amorion, le culte des images est définitivement rétabli (843).

867 - 1057 L’Empire connaît son apogée sous la dynastie macédonienne.

1054 Le pape Léon IX et le patriarche Keroularios s'excommunient réciproquement. C'est le schisme d'Orient.

1071 Les Turcs déferle en Asie Mineure.

1081 - 1185 Les Comnènes sont contraints d'accorder des avantages commerciaux à Venise et ne peuvent résister aux Turcs ni aux Normands.

1185 - 1204 Les Anges ne peut remédier à l'effondrement de l'Empire.

1204 Les croisés prennent Constantinople. Des principautés grecques se forment en Épire, à Trébizonde et à Nicée.

1204 - 1258 Les Lascaris de Nicée restaure l'Empire.

1258 - 1453 La dynastie des Paléologues, qui a reconquis en 1261 Constantinople, assure la survie de l'Empire.

1453 Les Turcs prend Constantinople.

L'Empire ottoman

La formation et l'apogée.

Vers 1299 Osman se rend indépendant des Seldjoukides.

1326 Son fils Orhan s'empare de Bursa, dont il fait sa capitale.

1354 Il prend pied en Europe, à Gallipoli, et crée le corps des janissaires.

1359 - 1389 Murad Ier conquiert Andrinople, la Thrace, la Macédoine et la Bulgarie.

1402 Bayezid Ier (1389 - 1403) est défait par Timur Lang (Tamerlan).

1413 - 1421 Mehmed Ier reconstitue l'Empire anatolien.

1421 - 1451 Murad II reprend l'expansion en Europe.

1453 Mehmed II (1451 - 1481) se rend maître de Constantinople, qui devient, sous le nom d'Istanbul, une des métropoles de l'islam.

1454 - 1463 Il soumet la Serbie et la Bosnie.

1475 Il vassalise la Crimée.

1512 - 1520 Selim Ier conquiert l'Anatolie orientale, la Syrie, l'Égypte. Le dernier calife abbasside se rend à Istanbul. Les sultans portent à partir du XVIIIe siècle le titre de calife.

1520 - 1566 Soliman le Magnifique établit sa domination sur la Hongrie après la victoire de Mohács (1526), sur l'Algérie, la Tunisie et la Tripolitaine, et assiège Vienne (1529). L'Empire est à son apogée.

La stagnation et le déclin.

1570 - 1571 La conquête de Chypre est suivie du désastre de Lépante.

1669 La Crète est conquise.

1683 L’échec devant Vienne entraîne la formation d'une ligue contre les Turcs (Autriche, Venise, Pologne, Russie).

1699 Le traité de Karlowitz marque le premier recul des Ottomans (perte de la Hongrie).

1774 Le traité de Kutchuk-Kaïnardji entérine l'ascension de l'Empire russe.

1808 - 1839 Mahmud II supprime les janissaires (1826), mais il doit reconnaître l'indépendance de la Grèce (1830) et accepter la conquête de l'Algérie par la France.

1839 Abdülmecid (1839 - 1861) promulgue le rescrit qui ouvre l'ère des réformes, le Tanzimat (1839 - 1876).

1840 L’Égypte devient autonome.

1856 Le congrès de Paris place l'Empire sous la garantie des puissances européennes.

1861 - 1909 Sous Abdülaziz (1861 - 1876) et Abdhülhamid II (1876 - 1909), l'endettement de l'Empire entraîne une plus grande ingérence des Occidentaux. Le sultan perd la Serbie, la Roumanie, la Tunisie et la Bulgarie.

1908 Les Jeunes-Turcs prend le pouvoir.

1912 - 1913 À la suite des guerres balkaniques, les Ottomans ne conservent plus en Europe que la Thrace orientale.

1914 L’Empire s'engage dans la Première Guerre mondiale aux côtés de l'Allemagne.

1918 - 1920 Il est morcelé et occupé par les Alliés, qui imposent le traité de Sèvres.

1922 Mustafa Kemal abolit le sultanat.

1924 Il supprime le califat.

L'Empire romain

Rome : les origines et la royauté (753 - 509 av. J.C.).

VIIIe - VIIe siècle av. J.C.
Premiers établissements sur le Palatin (753, date légendaire de la fondation de Rome par Romulus), qui s'étendent au VIIe siècle sur les sept collines. Règne des rois latins et sabins.

VIe siècle av. J.C.
Les rois étrusques organisent la cité et lui donnent ses premiers monuments.

La République romaine (509 - 27 av. J.C.).

509 av. J.C.
Les nobles romains chassent Tarquin le Superbe et fondent la République.

Vers 390 av. J.C.
Les Gaulois, installés dans la plaine du Pô, détruisent l'armée romaine à la bataille de l'Allia puis s'emparent de Rome, qu'ils brûlent, à l'exception du Capitole.

Ve - IIIe siècle av. J.C.
Rome conquiert l'Italie.

264 - 146 Les guerres puniques lui permettent d'anéantir sa grande rivale, Carthage.

IIe - Ier siècle Rome réduit la Grèce en province romaine, puis conquiert l'Asie Mineure, la Judée, la Syrie, l'Espagne et la Gaule.

133 - 123 Les Gracques échouent dans leur tentative de réformes agraires. Les luttes intestines ne tardent pas à affaiblir la République.

107 - 86 Marius, puis Sulla (82 - 79) gouvernent avec l'appui de l'armée.

60 Pompée, Crassus et Jules César imposent une alliance à trois (triumvirat), renouvelée en 55.

49 - 48 Guerre civile. Pompée est vaincu par César à Pharsale (48).

48 - 44 César, dictateur, est assassiné aux ides de mars 44.

43 Second triumvirat : Antoine, Octave, Lépide.

31 Vainqueur d'Antoine à Actium, Octavien, neveu et fils adoptif de César, demeure le seul maître du monde romain.

27 Il reçoit du sénat le titre d'Auguste.

L'Empire romain : le Haut-Empire (Ier - IIe siècle).

Auguste s'arroge l'essentiel des pouvoirs des anciens magistrats et gouverne avec l'appui d'une forte administration tout en sauvegardant les apparences des institutions républicaines (principat). Quatre grandes dynasties vont se succéder.

27 av. J.C. - 68 apr. J.-C.
Les Julio-Claudiens, d'Auguste à Néron ; c'est une période capitale pour l'organisation de l'Empire.

69 - 96 Les Flaviens, de Vespasien à Domitien ; la bourgeoisie des provinces accède au pouvoir.

96 - 192 Les Antonins, de Nerva à Commode ; c'est le siècle d'or de l'Empire romain grâce à Trajan, Hadrien, Antonin et Marc Aurèle.

193 - 235 Les Sévères, de Septime Sévère à Sévère Alexandre.

212 L’édit de Caracalla donne le droit de citer à tous les hommes libres de l'Empire. C'est aux Ier et IIe siècle que s'affirme l'art monumental romain, marqué avant tout par les desseins politiques de l'État. Les villes s'organisent sur un plan similaire, autour du centre politique de chaque cité, le forum. Marchés, basiliques, thermes et théâtres en sont les éléments essentiels, ainsi que les aqueducs approvisionnant ces villes en eau.

L'Empire romain : l'Empire tardif ou Bas-Empire (IIIe - Ve siècle).

235 - 284 Menacé par les Germains et par les Perses, l'Empire manque de se disloquer. Dans cette période d'anarchie militaire, les empereurs Gallien (260 - 268) puis Aurélien (270 - 275) sauvent la situation.

284 - 305 Un redressement durable s'opère avec Dioclétien, qui établit le régime de la tétrarchie (293), système collégial de gouvernement par deux Augustes et deux Césars. Les chrétiens sont persécutés.

306 - 337 Constantin accorde aux chrétiens le droit de pratiquer leur religion (313). Il crée une nouvelle capitale, Constantinople, désormais rivale de Rome.

395 À la mort de Théodose, l'Empire romain est définitivement partagé entre l'empire d'Occident (capitale Rome) et l'empire d'Orient (capitale Constantinople).

Ve siècle Les invasions barbares touchent durement l'empire d'Occident.

410 Sac de Rome par Alaric.

476 Le roi barbare Odoacre dépose le dernier empereur, Romulus Augustule ; c'est la fin de l'empire d'Occident. En Orient, l'Empire byzantin durera jusqu'en 1453.

La Grèce ancienne

La période achéenne et mycénienne.

VIIemillénaire Les premiers établissements humains apparaissent.

Vers 3000 - 2000 av. J.C.
Épanouissement de l'art cycladique. Au début du IIe millénaire, les Achéens s'installent dans la région.

2000 - 1500 La Crète minoenne domine le monde égéen. Architecture palatiale (Cnossos, Phaistos, Malia).

Vers 1600 av. J.C.
La civilisation mycénienne se développe et de petits royaumes se créent : Mycènes, Tyrinthe, Pýlos.

Le « Moyen Âge » grec (XIIe - VIIIe siècle av. J.C.)

Les invasions doriennes (XIIe siècle) marquent le début du « Moyen Âge » grec, période obscure connue surtout par les poèmes homériques, rédigés aux XIe - VIIIe siècles. Extension de l'usage du fer. Les Doriens poussent les anciens habitants de la Grèce continentale vers les côtes d'Asie Mineure.

Les temps archaïques.

VIIIe - VIe siècle av. J.C.
Dans les cités, le régime oligarchique se substitue aux régimes monarchiques. L'expansion de la colonisation progresse vers l'Occident, le nord de l'Égée et la mer Noire.

776 Les jeux Olympiques sont créés.

Vers 657 Le tyran Cypsélos prend le pouvoir à Corinthe.

Vers 594 Solon devient archonte à Athènes et engage un certain nombre de réformes institutionnelles.

560 - 510 Pisistrate et ses fils établissent leur tyrannie sur Athènes. La société est désormais assez organisée pour construire de grands édifices religieux. À partir du VIIe siècle s'élaborent les ordres dorique (Delphes) puis ionique (Didymes, Éphèse) ; deux types de statuaire différents sont créés : le kouros et la Koré. En céramique, la peinture de vase, d'abord à figures noires (Amasis), voit apparaître au VIe siècle la technique des figures rouges (Euphronios).

La Grèce classique.

507 av. J.C.
Clisthène dote Athènes d'institutions démocratiques.

490 - 479 Les guerres médiques opposent les Grecs et les Perses, qui doivent se retirer en Asie Mineure.

476 La ligue de Délos, dirigée par Athènes, est créée pour chasser les Perses de la mer Égée.

449 - 448 La paix de Callias met fin aux hostilités avec les Perses.

443 - 429 La civilisation grecque s'épanouit dans l'Athènes de Périclès. Ictinos et Callicratès édifient le Parthénon d'Athènes, orné notamment des sculptures de Phidias. La statuaire classique (Doryphore de Polyclète, Discobole de Myron) s'exprime surtout en bronze (Aurige de Delphes).

431 - 404 La guerre du Péloponnèse oppose Sparte et Athènes, qui capitule en 404.

404 - 371 Sparte substitue son hégémonie à celle d'Athènes.

371 Sparte est battue à Leuctres par les Thébains.

371 - 362 Thèbes établit son hégémonie sur la Grèce continentale.

Début du IVe siècle Naissance de l'architecture civile et de l'urbanisme (Priène, Épidaure, Pella). Temples d'Apollon, tholos de Delphes. La sculpture évolue avec Praxitèle, Lysippe ; terres cuites de Tanagra.

L'époque hellénistique.

359 - 336 av. J.C.
Philippe II de Macédoine, victorieux à Chéronée (338), étend progressivement sa domination sur les cités grecques.

336 - 323 Alexandre le Grand, maître de la Grèce, conquiert l'Empire perse.

323 - 168 Après le partage de l'empire d'Alexandre, la Grèce revient aux rois antigonides de Macédoine.

216 - 168 La Macédoine lutte contre Rome ; Philippe V est battu aux Cynoscéphales (197).

196 - 146 La Grèce retrouve une semi-indépendance sous contrôle romain. La libération des cités grecques d'Asie Mineure par Alexandre a amené la création d'un nouvel urbanisme (Pergame, Priène, Milet) où dominent l'ordre corinthien, la construction de grands temples (Pergame, Éphèse) et de nombreux bâtiments civils (bibliothèque d'Alexandrie [Égypte], théâtre de Pergame). Cet art a exercé une grande influence sur l'art romain.

La domination romaine.

146 Les cités grecques coalisées sont vaincues par Rome ; Corinthe est détruite. La Grèce devient une province romaine.

88 - 84 La tentative de Mithridate de libérer l'Asie Mineure (alors sous domination romaine) et la Grèce se solde par un échec.

Ier siècle av. J.C. - IVe siècle apr. J.-C.
Le rayonnement culturel de la Grèce influence le monde romain.

330 Fondation de Constantinople.

395 À la mort de Théodose, le partage définitif de l'Empire romain est réalisé. La Grèce est intégrée à l'Empire d'Orient.

La Grèce byzantine.

Vers 630 Héraclius adopte le grec comme langue officielle de l'Empire byzantin.

VIe - VIIe siècle Des Slaves s'installent en Grèce, alors que les anciens habitants refluent vers les côtes et les îles.

Xe - XIe siècle Les Bulgares fait de nombreuses incursions.

1204 La quatrième croisade aboutit à la création de l'Empire latin de Constantinople, du royaume de Thessalonique, de la principauté d'Achaïe (ou Morée) et de divers duchés.

XIVe - XVe siècle Vénitiens, Génois et Catalans se disputent la possession de la Grèce, tandis que les ottomans occupent la Thrace, la Thessalie et la Macédoine dans la seconde moitié du XIVe siècle.

1456 Les ottomans conquièrent Athènes et le Péloponnèse.

L'Iran ancien

IIemillénaire Les Aryens progresse du N.-E. À l'O. De l'Iran.

IXe siècle av. J.C.
Leurs descendants, les Perses et les Mèdes, atteignent le Zagros.

Vers 612 - 550 Après l'effondrement de l'Assyrie, les Mèdes posent les bases de la puissance iranienne.

550 L’Achéménide Cyrus II détruit l'Empire mède et fonde l'Empire perse, qui domine l'ensemble de l'Iran et une partie de l'Asie centrale.

490 - 479 Les guerres médiques entreprises par Darios Ier (522 - 486), puis par Xerxès Ier (486 - 465), se soldent par la défaite des Achéménides.

330 Après la mort de Darios III, Alexandre le Grand est le maître de l'Empire perse.

312 av. J.C.
Séleucos, lieutenant d'Alexandre, fonde la dynastie séleucide.

IIIe siècle av. J.C.
Les Séleucides perdent le contrôle de l'Iran.

250 av. J.C. - 224 apr. J.-C.
La dynastie parthe des Arsacides règne sur les régions iraniennes.

224 Les Sassanides renversent les Arsacides.

224 - 651 L’Empire sassanide, fortement centralisé, s'étend des confins de l'Inde à ceux de l'Arabie.

Vers 226 - 272 Ardacher (vers 226 - 241) et Châhpuhr Ier (241 - 272) font du mazdéisme la religion d'État.

310 - 628
Les Sassanides opposent une résistance efficace à Rome, sous Châhpuhr II (310 - 379), puis à Byzance, sous Khosrô Ier (531 - 579) et Khosrô II (590 - 628)

26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 16:13

Confier l'organisation des Jeux olympiques de 2008 à la Chine était un pari osé pour le Comité international olympique. Surtout qu'entre le vote et l'ouverture, il se passait sept années pendant lesquelles tout peut survenir, même une guerre mondiale. Personne n'aurait d'ailleurs prévu qu'à trois mois des Jeux, ce serait le Tibet qui ferait la manchette au cours d'un parcours de la flamme olympique qui allait se terminer en queue de poisson !

Jusqu'au vote tenu en 2001, la Chine n'était préoccupée que par une chose, combler le retard économique en se servant de quelques atouts : une population fière, industrieuse et peu chère, un marché de ressources premières abordable, des réserves financières insoupçonnées à l'Ouest. Pays le plus populeux de la Terre, le CIO misait sur le fait que la Chine ne pourrait ni ne voudrait demeurer longtemps sur les lignes de côté. Accueillir les JO serait un moteur d'ouverture, croyait le CIO.

Personne ne doutait des capacités d'accueil de la Chine, de sa possibilité de tenir des Jeux olympiques aussi exceptionnels que les éditions vantées de Montréal, en 1976, et de Sydney, en 2000, notamment. Pari tenu.

De fait, la Chine a fait des JO de 2008 son grand chantier national pour lequel rien ne serait laissé au hasard, ni épargné. La qualité des installations olympiques a fait consensus, ainsi que le soin consacré à l'accueil de milliers d'athlètes et d'accompagnateurs, de journalistes et de touristes, avec leurs milliers de caméras inquisitrices. À Pékin, tout aux Jeux s'est passé sur des roulettes, rapporte-t-on. De tous les sacrifices qui ont été exigés par des millions de Chinois à des lieues de la capitale, nous en avons moins entendu parler. On a fermé leurs usines pour dépolluer Pékin, on les a privés de revenus, on a détourné leur eau pour verdir la ville olympique, on les a mis leurs autos au rancart, etc.

Et au lieu que la Chine en profite pour s'ouvrir sur le monde, la Chine en a au contraire profité pour camoufler tous les côtés moins photogéniques de sa personnalité - quartiers traditionnels rasés, protestataires bâillonnés, problèmes sociaux cachés, etc. Tout cela n'est pas étonnant : tous les pays ont voulu se mettre beau pour accueillir la visite. D'autres villes olympiques avant Pékin auront enfermé leurs mendiants, sabordés leurs affiches perçues comme offensantes, aplani au bulldozer des taudis pour y ériger du beau, du neuf, du spectaculaire.

La nature totalitaire du régime chinois a juste permis de tout faire cela plus vite qu'ailleurs alors que toutes les voix discordantes sont muselées. Pas de protestation, pas d'arbitrage, pas de négociations, pas de traces. Cette unité de pensée (à tout le moins dans le discours public) a permis d'offrir au monde des Jeux bien plus verts que l'on ne pouvait le prévoir il y a un an, ou même un mois avant les Jeux, alors qu'un ciel gris se drapait au-dessus de Pékin. Le ciel de Pékin ne devait pas être bien plus gris que celui d'Athènes, le site précédent des Jeux, en 2004.

Au chapitre de l'ouverture sur le monde, tous craignaient le contrôle de tous les instants de l'outil de communication qu'est devenu Internet. Quelques accrocs, bien sûr, mais pas de révolution par les utilisateurs. Pour les Chinois curieux, c'était toujours inaccessible.

Pékin et la Chine ont gagné le pari olympique du CIO. La Chine n'est plus perçue comme un Tiers-monde social qui ne sert qu'à usiner des babioles à 1 $. Lorsqu'elle s'y consacre, elle peut tout réussir. Dans cinq, 10 ou 20 ans, nous saurons si 2008 aura été une année charnière dans l'ouverture de la Chine vers un monde plus démocratique, plus tolérant, ou simplement une grande opération de marketing de la Chine vers un monde plus économique, plus consommateur. Le ruisseau d'ouverture qu'a provoqué les Jeux olympiques pourra-t-il se transformer en autre chose qu'une rivière ? L'histoire se tisse lentement mais une fois la fenêtre d'opportunité entrouverte, les Chinois voudront un jour l'ouvrir pour voir dehors, au grand air. Un jour.

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26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 16:11
C'était Pékin... et ce n'était pas vraiment Pékin. C'étaient les Jeux Olympiques et la Chine nous a joué une belle musique. Celle d'une capitale démesurément étendue qui, centre du monde le temps de deux semaines, s'est mis au diapason de cette attention médiatique. Plus de 20 000 journalistes étrangers débarquant, passeport à la main et accréditation autour du cou, ça peut faire peur. Pas pour le pouvoir chinois qui a tout mis en place pour se présenter sous le meilleur jour, quitte à nettoyer, au propre comme au figuré, les artères d'une ville vidée de ses chantiers.

C'était Pékin et, pour une agglomération qui revendique quelque 17 millions d'habitants, on n'a pas été dérangé par les voisins. Plan anti-pollution oblige, les usines avaient fermé, renvoyant dans leur campagne des milliers d'ouvriers, les voitures étaient soumises au principe d'alternance, réduisant de moitié la circulation. On l'imaginait (peut-être à tort) grouillante, Pékin a offert le visage d'une belle endormie tout juste bousculée par l'agitation des bars du quartier de Houhai, scène branchée de la capitale où la bouteille de vin la moins chère se compare au salaire mensuel moyen d'un Chinois.

Nihao du matin au soir

C'était Pékin et, pour un journaliste sportif, le quotidien avait des allures de jour sans fin. Chaque matin, le même cérémonial teinté d'obsession sécuritaire: les yeux encore collés, l'estomac tapissé d'un petit-déjeuner trop vite avalé, direction le centre de presse principal avec passage obligé du portique de sécurité dans le hall même de l'hôtel. Sous l'escorte d'une dizaine de volontaires, le sac-à-dos est scanné, les poches vidées et le corps sondé. Deux agents dressent un cordon de sécurité sur le trottoir pour nous guider, sous les yeux de piétons indifférents, dans une navette réfrigérée par une climatisation poussée à fond.

C'était Pékin et la communication ne rimait souvent à rien. De l'aéroport aux hôtels, du centre de presse principal aux sites olympiques, le comité d'organisation avait déployé une armée de bénévoles soucieuse de servir les journalistes et les invités de la grande famille olympique, de contrôler les points d'accès et de faire respecter, toujours à la lettre, des consignes souvent strictes. Des milliers de jeunes Chinois, dévoués, souriants et volontaires, mais dont les rudiments d'Anglais hérités en prévision de cet événement ne permettaient malheureusement pas d'échanger. On s'essaye sur le temps, sujet universel et trans-générationnel (qui n'a jamais discuté une demi-heure de la pluie avec une personne âgée ?), mais la conversation ne prend pas. On se contente alors des « Nihao » (bonjour en chinois) qu'on s'échange dès que l'on croise un «BOB», ces gilets bleus de l'organisation, qu'importe si vous n'êtes sorti que deux minutes pour griller une cigarette.

C'était Pékin et la pollution n'était plus qu'un sujet vain. Plombé il y a quinze jours par une chape d'humidité dans laquelle se perdait la tête des tours de la ville, le ciel s'est peu à peu dégagé, offrant un bleu que les Pékinois n'avaient encore jamais vu à pareille époque de l'année. "Une énorme surprise" pour Julien Absalon, notre champion olympique de VTT, et tous les sportifs engagés dans des épreuves d'endurance dont les marcheurs et les marathoniens. Et une récompense pour le pouvoir chinois qui, malgré les critiques, a donc réussi un autre de son pari: améliorer la qualité de l'air de la ville. Une opération tant marketing qu'environnementale qui aura nécessité la bagatelle de quelque 13 milliards d'euros.

Une organisation sans faille

C'était Pékin et l'organisation a fait les choses bien. Entre le ballet bien huilé des navettes, la fonctionnalité des salles de travail ou encore la qualité des sites olympiques à l'image du Nid d'Oiseau qui ferait passer le Stade de France pour une antiquité, difficile d'aller chercher les Chinois sur ce terrain là. Reporters Sans Frontières (RSF) nous rappellera que la question des Droits de l'Homme n'a pas progressé, bien au contraire, et on acquiescera. Mais d'un point de vue strictement sportif, la fête était belle. Quitte à truquer les images de la cérémonie d'ouverture ou à maquiller des volontaires pour garnir des tribunes bien souvent vides...

C'était Pékin et, pour un palais occidental, la cuisine chinoise peut vous faire perdre la faim. Lassé par la cantine du centre de presse, peu alléché par les restaurants locaux, le journaliste français aurait pu déprimer. Mais, tuyauté par une armée d'anciens combattants, des journalistes de la presse quotidienne dont on ne compte plus le nombre de JO couverts, l'estomac affamé a trouvé un petit coin de Gers dans le quartier de Dongsishitaiao. Dans son restaurant «Le Gourmet», Jean Mirouse, installé à Pékin depuis quatre ans, a soigné une bonne vingtaine de palais écorchés. Une botte secrète pour ne pas craquer en chemin...

C'était Pékin et les images se sont bousculées sans fin. Celle de Michael Phelps collectionnant les médailles d'or, celle de ce drapeau chinois hissé à 51 reprises en haut du podium, celle d'Usain Bolt et de ses trois records du monde sur la piste du Nid d'Oiseau, celle de Liu Xiang plongeant la Chine dans la déprime ou encore celle de tous ces sportifs, comblés ou effondrés, croisés pendant deux semaines. C'était Pékin et c'est déjà loin...
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26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 16:09
Le marché nourrissait deux grandes attentes vis-à-vis des Jeux olympiques : une belle saison sur le plan touristique et une envolée des cours de la Bourse. Cependant, au fur et à mesure que des exploits sportifs étaient accomplis aux JO, ces espoirs se sont amenuisés. Pour expliquer le phénomène, il convient tout d'abord de remonter six mois en arrière.

Au cours de l'année écoulée, en particulier depuis le mois d'avril, beaucoup d'hommes d'affaires et de touristes, notamment ces cadres de sociétés étrangères qui vont en Chine pour les besoins de leur profession, n'ont plus eu la possibilité de s'y rendre, faute de visa. De ce fait, depuis avril, de nombreux programmes de coopération, d'investissement ou autres ont été suspendus ou différés. Cette interruption de près de cinq mois a sans aucun doute eu des effets très négatifs sur les exportations des entreprises chinoises et leur faculté d'attirer des fonds.

Il n'est donc pas difficile de comprendre à quel point les espoirs de l'industrie touristique ont été déçus. Alors qu'on pensait que les Jeux olympiques insuffleraient un grand élan au secteur du tourisme en Chine et à Pékin, en réalité, non seulement il n'y a pas eu d'élan, mais bien souvent cela a porté un rude coup à cette branche [les hôtels de luxe pékinois n'ont pas fait le plein et ont même baissé leurs prix pour attirer les clients].

D'autres secteurs ont également été touchés. Ainsi, dans le domaine des transports, à cause des Jeux olympiques [et des restrictions de circulation destinées à limiter la pollution], beaucoup de camionneurs ont eu du mal à entrer dans Pékin. Par ailleurs, des petits restaurants, hôtels et agences de voyages privés ont dû mettre provisoirement la clé sous la porte. Après les Jeux olympiques, ces secteurs lésés ne devraient-ils pas être dédommagés ? Je considère que d'une manière générale, le gouvernement chinois devrait verser des indemnités aux entreprises forcées d'interrompre totalement ou en partie leurs activités durant les Jeux.

Dès lors, le comportement boursier des titres liés au tourisme s'explique aisément. En fait, avant même que les Jeux commencent, les cours étaient déjà orientés à la baisse. Si, effectivement, après les JO, les chiffres réels démontrent que l'industrie touristique a beaucoup moins gagné d'argent que prévu, le marché devrait marquer son étonnement, et le secteur touristique en subir le contrecoup. Par ailleurs, la fin des Jeux pourrait bien avoir un impact négatif sur le secteur des matériaux de construction. Auparavant, les besoins générés par la construction des infrastructures olympiques avaient provoqué une hausse assez forte des cours de l'acier et du ciment, mais après les Jeux, on risque fort d'assister à une contraction de la demande dans ces secteurs.

En résumé, la plus-value espérée du fait des Jeux olympiques n'a pas eu lieu, surtout à cause des préoccupations sécuritaires du gouvernement. Au nom du maintien de l'ordre, celui-ci a limité strictement le nombre d'étrangers autorisés à se rendre en Chine à des fins touristiques, ou même en voyages d'affaires, car il craignait que ces étrangers ne cherchent à manifester ou à organiser des attentats terroristes. Cela a empêché l'apparition de nouvelles demandes de consommation et de nouveaux secteurs d'activité qui auraient pu être favorables à l'économie chinoise. Tout cela, ajouté au fait qu'à l'intérieur des frontières, les déplacements à Pékin des personnes originaires d'autres régions ont été sévèrement limités, a eu des répercussions très négatives sur l'économie chinoise.

Après les Jeux, la politique de macrorégulation pourrait bien évoluer : alors que les objectifs de ces huit dernières années étaient de juguler l'envolée des prix, ils pourraient désormais évoluer vers à la fois un contrôle de l'inflation et un soutien de la croissance économique afin d'éviter tout dérapage. Ce double objectif devrait devenir peu à peu le nouveau cap à suivre en matière de politique de macrorégulation. A l'issue de deux semaines de Jeux olympiques, cette politique à visée double pourrait bien s'affirmer plus clairement.
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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 22:39

Bonjour! Si vous vous abonnez en très grand nombre, vous aurez une surprise exclusive. Je vous la prépare impatiemement. Vous avez jusqu'au 26 octobre 2008 pour vous inscrire. Pour l'Inscription, c'est sur le premier petit rectangle dans la colonne de droite de mon blog. Voici les étapes à suivre:
Première étape:

Allez dans le premier rectangle de la colonne de droite sur mon blog et y inscrire votre adresse de courriel:

Deuxième étape: Cliquez sur OK.

Troisième étape: Cliquez sur Je m'inscris.

Quatrième étape: Fermez la fenêtre.

Cinquième étape: Allez sur votre adresse de courriel et lisez le message de validation en suivant leur recommandation afin d'être assuré d'être abonné.

Lorsque tous cela est fait, vous reçevrez la surprise lors de la veille du 26 octobre 2008.

ATTENTION: Si ses procédure ne marche pas, contactez-moi sur marjorioux@globetrotter.net , donnez-moi votre adresse e-mail en prenant bien soin de mettre ce message au nom de Nicolas Rioux, et je vous inscrirai moi-même.

Ne manquez pas cette offre! Plus vous vous incrirez rapdiement, plus vous serez privilégié.

 

Pensez-y bien!

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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 14:52
Excusez-moi de mon retard! J'étais chez ma grand-mère et mon grand-père hier. Donc, voici la réponse à l'énigme de la semaine passé:

Les trois astrologues sont des soeurs.

Voici l'énigme de la semaine:*: niveau 1: facile

Mystère... Un grand numérologue affirme que les nombres suivants entretiennent un même rapport avec el nombre 4:

7 2 8 5

Quel est-il?
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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 14:16
 

A une semaine de la fin du marché des transferts, les clubs s’activent pour trouver l’oiseau rare. La piste Boumsong se réchauffe à Paris. A la recherche d’un attaquant, Marseille et Monaco font quant à eux le forcing pour attirer respectivement Samassa et Tenorio.

par Nicolas Cerbelle, le 25-08-2008

Boumsong intéresse Paris
Toujours à la recherche d’un défenseur central, le PSG s’intéresse de près au cas de Jean-Alain Boumsong . Le défenseur lyonnais a récemment fait part de son mécontentement à ses dirigeants. Venu dans le Rhône pour se relancer après une expérience malheureuse à la Juventus Turin, l’international est limité à un rôle de remplaçant de luxe. Le départ de Sébastien Squillaci pouvait laisser penser que Boumsong deviendrait le choix n°1 aux côtés de Cris. Il n’en est rien, les Gones ayant décidé de recruter le solide Rennais John Mensah. Même la blessure de ce dernier n’a pas profité à l’ancien Auxerrois, à qui Claude Puel préfère Mathieu Bodmer. Dans ces conditions, on voit mal comment Boumsong pourrait rester à l’OL. A l’affût, les Parisiens aimeraient obtenir un prêt. Les Lyonnais préfèrerait quant à eux un transfert définitif en cas de départ de leur joueur. Il reste une semaine aux deux clubs avant la clôture du marché des transferts pour se mettre d’accord.

Baning proche de Grenoble
En parallèle de ce dossier, le PSG s’apprêterait à boucler le prêt du milieu récupérateur Albert Baning à Grenoble. Selon Le Dauphiné Libéré, l’affaire devrait être finalisée en début de semaine, les dirigeants isérois ayant rencontré leurs homologues de la capitale.

Mirallas se voit déjà en Vert
De retour des Jeux Olympiques, Kévin Mirallas va devoir désormais se pencher sur son avenir en club. Convoité par Saint-Etienne, le Belge a visiblement d’ores et déjà tiré un trait sur l’aventure lilloise. «Les dirigeants m’ont fait une proposition entre 50 000 et 70 000 euros qui me convenait, mais ma décision de rejoindre l’ASSE était déjà prise», a confié le buteur à La Voix du Nord. Rudi Garcia, qui souhaitait absolument conserver son attaquant, semble devoir se faire une raison. A moins qu’il décide de retenir le joueur contre son gré. Mais dans ce cas, Mirallas partira libre en fin de saison.

Samassa priorité de l’OM
A la recherche du remplaçant de Djibril Cissé, parti à Sunderland, l’Olympique de Marseille aurait jeté son dévolu sur Mamadou Samassa . Selon L’Equipe, le Manceau serait même le choix prioritaire du club provençal, qui avait déjà approché le joueur la saison dernière. Il ne reste qu’un an de contrat au Sarthois avec le MUC.

Monaco toujours sur Tenorio
Le feuilleton Carlos Tenorio n’est pas terminé. Ricardo, qui cherche un autre attaquant de pointe malgré les belles performances de Frédéric Nimani, souhaite toujours faire venir l’Equatorien. «Je l’ai eu plusieurs fois au téléphone et il n’a qu’une envie, c’est de nous rejoindre. Il reste quelques jours mais j’ai bon espoir», a confié le technicien monégasque à L’Equipe. Reste à se mettre d’accord avec le club qatari d’Al-Saad, désireux de conserver son buteur.

Everton prêt à mettre le paquet sur M’Bia
Alors que le manager général de Rennes Pierre Dréossi a décrété que Stéphane M’Bia était intransférable, Everton n’a pas renoncé à recruter le milieu de terrain. Selon The Guardian, l’autre club de Liverpool pourrait mettre entre 9 et 12,5 millions d’euros sur la table. De quoi infléchir la position des Bretons ? Affaire à suivre…

Falcao pour remplacer Berbatov
Le transfert de Dimitar Berbatov ne fait plus guère de doute. Le Bulgare devrait s’engager dans les prochaines heures à Manchester United. L’affaire devrait se conclure aux alentours des 33 millions d’euros. Le coach de Tottenham, Juande Ramos, est en tout cas déjà parti à la quête d’un remplaçant. L’attaquant colombien de River Plate Radamel Falcao et celui de l’Atlético Madrid Diego Forlan sont les deux pistes privilégiées.

Mourinho espère Quaresma
L’entraîneur portugais de l’Inter Milan, José Mourinho, n’a pas renoncé à faire venir son compatriote Ricardo Quaresma. Le «Special One» a expliqué dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport que le joueur «serait utile pour l’équilibre de l’équipe. Avec un ailier supplémentaire, nous pourrions jouer à trois devant. Nous verrons bien ce qu’il se passera…»

Danny pour 30M€ au Zenit
Le Lusitanien Danny jouera quant à lui au Zenit Saint-Pétersbourg. Le milieu du Dynamo Moscou a été transféré pour la bagatelle de 30 millions d’euros, une somme record en Russie. Le vainqueur de la Coupe UEFA tente par ailleurs toujours de retenir son prodige Andreï Arshavin dont le contrat expire en juin 2010.

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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 14:13
"Nous avons décidé d'utiliser des avions pour couvrir une large zone, en plus de lancer des fusées du sol pour disperser la pluie", a expliqué un responsable de la météorologie nationale Zhang Qiang, cité par l'agence. Les météorologues avaient déjà lancé plus de 1.000 fusées dans les nuages le 8 août pour empêcher que les intempéries ne ruinent la cérémonie d'ouverture, la plus grande opération du genre jamais menée en Chine.
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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 14:12
Le Maroc a terminé les 29èmes Olympiades de Pékin en occupant la 65 ème place du classement des médailles grâce aux performances de Jawad Gharib, dimanche 24 août, au marathon et de Hasna Benhassi sur l’épreuve du 800m. Deux fois champion du monde, en 2003 à Paris et en 2005 à Helsinki, Gharib avait rendez-vous avec l’histoire en ce jour qui a clôturé les Jeux de Pékin. Conscient de sa responsabilité, Gharib a enregistré un chrono de 2h 07 min 16 sec derrière le Kényan Samuel Kamau Wanjiru qui a parcouru les 42,195 km en 2h 06 min 32 sec, alors que l’Ethiopien Tsegay Kebede est arrivé troisième, avec 2 h 10 min 00 sec. «Cela faisait 48 ans que le Maroc n’avait pas gagné de médaille au marathon, depuis l’argent de Radi en 1960 à Rome. Aujourd’hui, j’ai commémoré sa mémoire (Radi est décédé en 2005). J’avais décidé de regarder la course en restant au contact des premiers», a déclaré Gharib après la compétition. «J’ai bien vu que Wanjiru et Merga (l’Ethiopien finalement 4e) se concertaient pour me décrocher....

A 5 km de l’arrivée, je n’ai pu suivre une nouvelle accélération du Kényan. Bien sûr, j’aurais préféré être premier. Mais c’est le sport. Pour moi, c’est donc une belle médaille. L’an dernier, je n’avais pu défendre mes titres aux Championnats du monde d’Osaka, à cause d’une blessure au tendon d’Achille …. Aux Jeux de Londres, j’aurais 40 ans. Ce ne sera pas facile d’y être, mais j’essaierai», a-t-il ajouté.  La médaille d’argent de Gharib au marathon de Pékin est venue au temps opportun.
 Le public marocain était insatisfait du rendement des athlètes dans cette grande aventure planétaire. Aucune médaille d’or n’a été remporté en Chine contrairement à l’édition d’Athènes où le Maroc s’est adjugé la 36ème place grâce aux deux médailles d’Or de Hicham El Guerrouj (1500 m et 5000 m) et à l’argent de Hasna Benhassi (800 m). Le public marocain n’a pas caché son inquiétude quant à l’avenir du sport au Maroc, surtout en observant les performances des autres participations. Citons entre autres, la Jamaïque, le Kenya et l’Ethiopie en athlétisme. Les Jamaïcains ont dominé les Américains dans les épreuves du 100 et 200 m. Les Kényans et les Ethiopiens ont montré leurs puissances dans les épreuves du fond et du demi-fond. Malgré ses blessures, l’expérience de Gharib a toutefois fait la différence et était très présente. Gharib et Benhassi ont rendu la joie à des milliers de marocains qui ont été déçus par la participation nationale aux Jeux olympiques. Hasna avait déclaré après sa course qu’elle visait le deuxième métal précieux, sachant que la médaille d’or était, selon elle, acquise par la jeune Kényane Jélimo. Beaucoup d’observateurs étaient surpris par cette piètre prestation des Marocains à l’heure où des pays arabes ont signé leurs premières médailles aux Olympiades, en l’occurrence le Bahreïn et le Soudan. En effet, c’est l’or de Rachid Ramzi sur l’épreuve du 1500 m qui a fait entrer le Bahreïn et Rachid Ramzi dans l’histoire olympique. Le Soudan a trouvé quant à lui sa place au tableau des médailles grâce à Ismaïl Ahmed Ismaïl sur le 800 m. Ceci étant, le sport marocain détient désormais à son palmarès 21 médailles olympiques depuis l’édition de 1960 à Rome, dont 6 en or, 5 en argent, et 10 en bronze. Seules deux disciplines ont eu l’honneur de monter sur le podium des Olympiades, à savoir, l’athlétisme et la boxe. 

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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 14:07
Un événement regrettable est survenu à Pékin hier soir. Les plus grands Jeux olympiques jamais vus, peut-être même à venir, ont pris fin. Difficile de ne pas éprouver un élan de sympathie pour Boris Johnson, le maire de Londres, qui a reçu le drapeau olympique des mains de son homologue de Pékin, Guo Jinlong.

 

Lorsque le vieux rocker Jimmy Page, la pop star orientale Leona Lewis et le britannique David Beckham ont émergé du toit d'un bus rouge à double étage pour saluer les 91 000 spectateurs du Nid d'oiseau, il ne faisait aucun doute que Londres avait pris le relais de la flamme olympique en vue des Jeux de 2012. La séquence de huit minutes qui a suivi révélait implicitement que la Grande-Bretagne ferait les jeux à sa manière et selon son budget, de beaucoup inférieur à celui de la Chine.

Organisation sans faille

Les Jeux de Pékin ne pouvaient être plus réussis, non seulement par leur ampleur, leur mise en scène et leur organisation sans faille. Certes, ils auraient pu être différents, en accueillant le monde de façon plus décontractée.

Mais pendant deux semaines intenses chargées de tragédies personnelles, de courage, et d'épisodes poignants, le sport est sorti vainqueur.

Toutes les compétitions ont semblé d'une importance mémorable, non seulement celles de l'athlète de ces Jeux, le sprinter jamaïcain Usain Bolt, mais aussi celles de Michael Phelps, qui s'est servi de ses ailes de condor pour accumuler un record de huit médailles d'or au cours des mêmes Jeux.

Le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, n'a donc pu s'empêcher, comme ses prédécesseurs, d'encenser les hôtes de ces jeuxs.

Il y a quatre ans, Rogge avait qualifié les JO d'Athènes de «Jeux de rêve», ce qui comprenait tout, des dépassements budgétaires au scandale des sprinters grecs se sauvant littéralement des testeurs anti-drogue.

Mais hier soir, Rogge a célébré sans ambiguïté les efforts incroyables de la Chine pour faire de ces Jeux de grands jeux, et inspirer ainsi les plus grands athlètes du monde.

Vision et énergie

La Ville de Londres, sous la direction de Lord Sebastien Coe, pourrait aussi recréer dans quatre ans un événement aussi magique.

Mais il faudra au comité organisateur beaucoup de vision et d'énergie pour se comparer avantageusement à Pékin.

Après ces Jeux olympiques, il ne fait aucun doute que Londres fait face à un immense défi. Mais en ce sens, c'est aussi un privilège pour les Britanniques.

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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 14:06

Avant les Jeux, les inquiétudes étaient nombreuses quant à la pollution et aux diverses manifestations pro-Tibet. Selon quelques Chinois qui ont immigré au Canada, les Jeux olympiques pourraient avoir eu un effet bénéfique sur leur pays d'origine.

 

«Mes parents m'ont dit que le ciel était beaucoup plus bleu qu'avant. C'est super», a dit d'entrée de jeu la petite Helene Xu, 11 ans.

 

Grâce à des mesures strictes, la Chine a réussi à réduire considérablement la pollution le temps des Jeux olympiques. Ceux qui y ont déjà habité espèrent maintenant que le virage vert se poursuivra.

 

«C'est une belle occasion pour la Chine de changer et d'avoir un avenir plus intéressant. Tout le monde réalise qu'on a eu un changement. Il faut continuer, le ciel est bleu», a mentionné Liankui Zhang.

 

Leur vision du Tibet

 

La situation du Tibet touche une corde sensible chez les Chinois. Certains ont été affectés par tout ce qu'ils ont entendu sur leur pays d'origine avant les Jeux. Les manifestations, les rumeurs de boycott et le difficile relais de la flamme ne les ont évidemment pas laissés indifférents.

 

«D'après moi, je dirais qu'environ 80 % des Chinois appuient le gouvernement. On ne devrait pas parler de toutes ces choses négatives parce que la Chine est un grand pays», croit Yang Yinke.

 

Il estime que la Chine a beaucoup changé au cours des 30 dernières années et que les gens ne se concentrent que sur les points négatifs.

 

Yuanyuan Xu, qui est débarquée à Montréal il y a quelques mois, soutient que selon elle, les peuples étrangers ne connaissent pas l'histoire chinoise.» Avant, les Tibétains menaient une vie misérable, mais maintenant, leur niveau de vie s'est beaucoup amélioré. C'est de ça dont la presse devrait parler. Je trouve ça dommage.»

 

D'autres sont plus réalistes. Ils savent que tout changement de mentalité politique prend beaucoup de temps avant de se concrétiser.

 

«La liberté, la démocratie et la lutte contre la pollution sont en train de se développer, mais il ne faut pas rêver à un changement tout de suite», a conclu Jihua Li, une nouvelle arrivante au Canada.

 

 

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Texte Libre

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Texte Libre

L'Iran musulman.

642 Conquête arabe.

661 L’Iran est intégré à l'empire musulman des Omeyyades, puis (750) à celui des Abbassides. Il est islamisé.

874 - 999 Les Samanides développent une brillante civilisation au Khorasan et en Asie centrale.

999 - 1055 Les Turcs deviennent les maîtres du Khorasan (Ghaznévides), puis déferlent à travers l'Iran jusqu'à Bagdad (Seldjoukides). Assimilant la culture iranienne, ils en deviennent les véhicules en Asie Mineure et en Inde (XIIe - XIIIe siècle).

1073 - 1092 L’Iran seldjoukide est à son apogée sous Malik Chah.

1220 - 1221 Gengis Khan dévaste le pays.

1256 - 1335 Conquis par Hulagu, l'Iran est sous la domination mongole (Ilkhans).

1381 - 1404 Timur Lang (Tamerlan) lance des campagnes dévastatrices.

1501 Le Séfévide Ismaïl Ier (1501 - 1524) se fait proclamer chah. Il fait du chiisme duodécimain la religion d'État.

1587 - 1629 Règne d'Abbas Ier.

1722 Les Afghans s'empare d'Ispahan et les dignitaires chiites s'établissent dans les villes saintes d'Iraq (Nadjaf, Karbala).

1736 - 1747 Nader Chah chasse les Afghans et entreprend de nombreuses conquêtes.

La préhistoire

Avant 3000 av. J.-C. - Les premières traces

L'époque : Entre la fin de la dernière glaciation et la montée sur le trône du premier pharaon dont on connaît le nom, l'homme néolithique crée les structures d'une vie collective et sédentaire, fondées sur l'élevage et l'agriculture, et dessine sur les parois des grottes des fresques éloquentes. L'homme de Neandertal disparaît sans descendance.

Idées et tendances : L'écriture apparaît en Mésopotamie et en Égypte, ce qui permet de tracer une frontière entre les civilisations de l'image et de l'outil et celles des archives et de la bureaucratie.

Astronomie

4230 av. J.-C. ? Adoption par les Égyptiens de l'année de 365 jours (année vague), débutant avec le lever héliaque de l'étoile Sirius.

Médecine

50 000 av. J.-C. Sépulture fleurie d'un néandertalien à Chanidar (Iraq), qui pourrait être celle d'un sorcier ayant utilisé des plantes médicinales.

10 000 av. J.-C. Crâne de trépané découvert à Taforalt (Maroc). Les premières tentatives de chirurgie crânienne avaient peut-être un sens magique.

Techniques

14 000-9000 av. J.-C. Domestication du chien (Europe du Nord-Ouest, Proche-Orient, Amérique du Nord).

10 000 av. J.-C. Premiers vestiges de maçonnerie (murs de pierre consolidés avec du mortier), à Mureybat (Syrie) et Aïn Mallaha (Palestine).

8000 av. J.-C. Premières poteries à Gandjdareh (Iran) et Mureybat (Syrie). 8000-7000 av. J.-C. Domestication de la chèvre et du mouton (Alikosh, Iran; Çayönü tepesi, Turquie).

7000 av. J.-C. La culture du blé et de l'orge est attestée en Iran, en Iraq, en Turquie et en Palestine. — Invention du métier à tisser et du tissage de la laine (Çatal Höyük, Anatolie). — Objets en or et en cuivre natif martelés à froid, utilisés comme parures (Çayönü tepesi, Anatolie). — Débuts de la céramique.

7000-6000 av. J.-C. Domestication du porc (Turquie, Iraq, peut-être sud-est de l'Europe) et du bœuf (Turquie, Grèce).- Premiers indices de la fonte du cuivre (Çatal Höyük, Anatolie).

5500 av. J.-C. Fabrication de la chaux en Palestine et au sud de la Syrie (pour enduire le sol des habitations et surmodeler des crânes humains).

5000 av. J.-C. Premières utilisations du levier, du coin et du plan incliné. 4000 av. J.-C. Début de l'âge du bronze au Proche-Orient.

4000-3500 av. J.-C. Domestication du cheval (Ukraine).

3500 av. J.-C. Apparition de la roue (Mésopotamie). — Premières céramiques peintes (Égypte, Mésopotamie).

3400 av. J.-C. Écriture cunéiforme (Mésopotamie).

3200 av. J.-C. Premiers hiéroglyphes (Égypte).

3000 av. J.-C. Invention de l'araire (Mésopotamie).

L'Antiquité

De 3000 av. J.-C. à 600 av. J.-C. - L'observation empirique du monde

L'époque : En Égypte, en Mésopotamie et en Chine, l'écriture apparaît dès le début du IIIe millénaire av. J.-C. Bientôt, de nouvelles cultures vont apparaître en Grèce, en Inde et au Moyen-Orient. En 600 av. J.-C., tout le pourtour de la Méditerranée est colonisé, dominé par la culture hellène.

Idées et tendances : À défaut de science proprement dite, des outils « scientifiques » se développent, dans un but pratique : les mathématiques sont appliquées à l'arpentage, l'astronomie est associée à l'astrologie, une médecine empirique s'intéresse à la santé des vivants comme à la conservation des momies.

Astronomie

2160 av. J.-C. Premier témoignage de l'observation d'une éclipse totale de Soleil (Chine).

750 av. J.-C. Premières prédictions d'éclipses de Soleil et de Lune par les Babyloniens grâce à l'utilisation du saros.

Mathématiques

V. 3000 av. J.-C. Numération décimale. — Notions de géométrie pour l'arpentage (Égypte).

2250 av. J.-C. À Babylone, résolution empirique de quelques problèmes d'algèbre et première mention de ce qui deviendra le « théorème de Pythagore ».

Médecine

2500 av. J.-C. Invention de l'acupuncture en Chine.

2100 av. J.-C. Une tablette cunéiforme de Nippour (Sumer) contient des prescriptions pharmacologiques.

2000 av. J.-C. Le papyrus égyptien de Kahoun donne des éléments de gynécologie et d'art vétérinaire.

1550 av. J.-C. Le papyrus égyptien « Ebers » décrit plusieurs centaines de maladies et de remèdes, attestant des notions de pharmacologie.

1500 av. J.-C. Les médecins de Babylone dissèquent les cadavres, reconnaissent l'estomac, le foie et les intestins, et voient dans le cœur le siège de l'intelligence.

1200 av. J.-C. Asclépios (Esculape), médecin-dieu grec, guérisseur de « toutes les maladies » selon la légende.

800 av. J.-C. La médecine traditionnelle de l'Inde prend son essor.

Techniques

V. 3000 av. J.-C. Utilisation du papyrus comme support d'écriture (Égypte).

V. 2800 av. J.-C. Premières balances à deux plateaux suspendus à un fléau (Égypte).

2500 av. J.-C. Apparition du chadouf, appareil à bascule servant à puiser l'eau en Égypte.

1500 av. J.-C. Plus ancien cadran solaire connu (Égypte, époque de Thoutmosis III) - Premiers récipients en verre (Égypte, Mésopotamie).

1200 av. J.-C. Début de l'âge du fer au Proche-Orient.

Ixe s. av. J.-C. Premières poulies (Assyrie).

De 600 av. J.-C. à 500 apr. J.-C. - L'apogée de la pensée grecque

L'époque : Ce millénaire coïncide avec l'apogée de la civilisation grecque, qui atteint sa plus grande extension avec les conquêtes d'Alexandre le Grand. Recueillant l'héritage de la culture grecque, l'Empire romain s'étendra à toute la Méditerranée et à une grande partie de l'Europe, mais finira par succomber aux invasions « barbares ». Seul l'Empire romain d'Orient conservera vivant le souvenir de la Grèce.

Idées et tendances : Libres de toute contrainte idéologique, politique ou religieuse, la culture et la science grecques s'épanouissent pendant six siècles, à travers une multitude d'écoles plus ou moins rivales, mais prodigieusement fertiles. Ce « miracle grec » survivra très mal aux invasions, mais aussi aux systèmes politiques et religieux qui s'imposent en Occident durant les cinq premiers siècles de notre ère.

Astronomie

Vie s. av. J.-C. Le Grec Anaximandre (v. 610-v. 547) aurait eu, le premier, l'idée que la Terre est isolée dans l'espace et que les astres s'échelonnent à des distances différentes.

Ve s. av. J.-C. Le Grec Parménide d'Élée (v. 515-v. 440) est le premier à affirmer que la Terre est sphérique et que la Lune emprunte sa lumière au Soleil.

Ive s. av. J.-C. L'astronome grec Aristarque de Samos (310-230) a l'idée du mouvement de la Terre autour du Soleil (dix-sept siècles avant Copernic) et procède à la première évaluation scientifique des dimensions de la Lune et des distances de la Lune et du Soleil à la Terre.

46 av. J.-C. Réforme du calendrier romain par Jules César (calendrier julien).

Iie s. apr. J.-C. Cosmologie géocentrique de Claude Ptolémée, astronome, mathématicien et géographe grec.

Chimie

Iiie s. apr. J.-C. Zosime de Panopolis : traité d'alchimie.

Mathématiques

Vie s. av. J.-C. Le Grec Pythagore place le nombre à la base de toute chose et reconnaît le fondement mathématique de la notion d'harmonie.

Iiie s. av. J.-C. Éléments, d'Euclide, vaste synthèse de la géométrie classique grecque. — Le Grec Archimède (v. 287-212) formule une méthode permettant de calculer une valeur approchée de

260 av. J.-C. Le Chinois Ciu Hui (ou Lieou Houei) résout des systèmes d'équations; il trouve

Iiie s. apr. J.-C. Les Arithmétiques, de Diophante, mathématicien de l'école d'Alexandrie (algèbre).

Ive s. apr. J.-C. Pappus d'Alexandrie, Collection mathématique. — Théon d'Alexandrie et sa fille Hypatie : commentaire de l'Almageste de Ptolémée; réédition critique des Éléments d'Euclide.

Ve s. apr. J.-C. Proclus, philosophe et mathématicien grec : géométrie; commentaire des Éléments d'Euclide.

Liens