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  • : Le blog de Nicolas
  • : Ce blog est un blog avec beaucoup d'informations sur plusieurs sujets différents. Il ne contient aucunes photos choquantes, ni vidéo ou autres propos choquants. Même si ce blog peut paraître comme plusieurs autres blog d'informations, il contient de l'humour en même temps que son information détaillée et précise. En me donnant vos commentaires parfois, je pourrais modifier certaines choses ou ajouter des catégories de discussion pour vous. Je vous encourage à vous inscrire à m a communauté pour
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  • nicolas
  • Je suis très humoristique mais je sais être sérieux au bon moments dans la vie. Je suis très social et je susi camelot. Je désire contuner mais études pour avoir un doctorat en littérature.J'ai une superbe blonde.
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L'histoire occidentale a été marquée par l'apogée et le déclin de grandes civilisations : Égypte, Grèce, Rome, Byzance, Perse, Empire ottoman. Nous lisons toujours les écrits de leurs écrivains et de leurs penseurs, nous admirons les prouesses de leurs architectes, le goût et l'audace de leurs artistes. Ces civilisations - ces empires - ont aussi laissé des empreintes durables et profondes jusque dans nos lois, notre lexique et nos mentalités. Les programmes scolaires leur accordent une large place, au collège comme au lycée. Il est donc indispensable de bien les situer dans le temps, comme d'en bien connaître les grandes dates et les grandes périodes. C'est le but de ces tableaux chronologiques.

L'Égypte ancienne

VIIe - Ve millénaire av. J.C.

Néolithisation et, vers 5500, civilisation fondée sur l'économie villageoise associée aux premières nécropoles. Vers 4500 apparaît le prédynastique ancien : préfiguration des caractéristiques de la civilisation pharaonique (rituel et mobilier funéraire).

L'Égypte des pharaons.

3150 - 2700 av. J.C. (époque thinite, Ire et IIe dynasties) Ménès (ou Narmer) unifie l'Égypte. Apparition du relief (palette de Narmer) et de l'écriture hiéroglyphique.

2700 - 2190 (Ancien Empire, IIIe - VIe dynastie) Memphis devient capitale de l'Égypte. Temps des pyramides : pyramide à degrés de Djoser à Saqqarah (IIIe dynastie) ; pyramides de Kheops, Khephren et Mykerinus à Gizeh (IVe dynastie). Nécropoles des dignitaires aux mastabas ornés de reliefs polychromes.

Vers 2160 - vers 2060 (première période intermédiaire, VIIe - XIe dynastie) Période de troubles politiques et sociaux.

Vers 2060 - 1785 (Moyen Empire, ou premier Empire thébain, fin de la XIe - XIIe dynastie) L’Égypte conquiert la Syrie et la Nubie. La XIIe dynastie favorise le culte d'Amon. Constructions du complexe funéraire de Deir el-Bahari, mise en valeur du Fayoum.

Vers 1780 - vers 1550 (seconde période intermédiaire, XIIIe - XVIIe dynastie) Invasion des Hyksos venus d'Asie. Utilisation du cheval attelé.

Vers 1580 - 1085 (Nouvel Empire, ou second Empire thébain, XVIIIe - XXe dynastie) Avec Thèbes pour capitale, l'Égypte est une des grandes puissances du Proche-Orient. Sous les règnes de Thoutmosis III, d'Aménophis IV, initiateur du culte d'Aton (sous le nom d'Akhenaton), et de Ramsès II, elle connaît un épanouissement artistique inégalé avec la construction de grands ensembles architecturaux : Karnak, temples funéraires d'Hatshepsout, de Ramsès II et de Ramsès III à Deir el-Bahari, hypogées royaux de la Vallée des Rois ; aboutissement architectural du temple divin (Louqsor). La peinture murale est à son apogée. Réalisme et sensualité caractérisent la sculpture du règne d'Akhenaton (buste de Néfertiti, colosses d'Akhenaton).

1085 - VIe siècle av. J.C. (Basse Époque, XXe - XXVIe dynastie) 1085 marque la fin de l'unité égyptienne. Des dynasties étrangères ou nationales alternent au pouvoir (XXIe - XXVe dynastie, dynastie saïte) ; grande activité architecturale (temples de Philae, Dendérah, Edfou). Le pays subit l'invasion assyrienne. En 525, le roi perse Cambyse conquiert l'Égypte.

VIe - IVe siècle av. J.C. (XXVIIe-XXXe dynastie) Des rois perses et indigènes se succèdent.

L'Égypte hellénistique, romaine et byzantine.

332 Alexandre Ier le Grand s'empare de l'Égypte.

305 - 30 Les Lagides, dynastie grecque, règnent sur le pays.

30 av. J.C. - 395 apr. J.-C.
L'Égypte est dans la dépendance romaine. Le christianisme se développe.

395 - 639 L’Égypte est dans la mouvance byzantine. Les chrétiens forment l'Église copte.

L'Empire byzantin

3150 - 2700 av. J.C. (époque thinite, Ire et IIe dynasties) Ménès (ou Narmer) unifie l'Égypte. Apparition du relief (palette de Narmer) et de l'écriture hiéroglyphique.

324 - 330 Constantin fonde Constantinople sur le site de Byzance.

395 Théodose Ier partage l'Empire romain ; l'Orient échoit à Arcadius.

527 - 565 Justinien Ier essaie de rétablir l'Empire romain dans ses anciennes frontières. Mais les byzantins sont assaillis par les Barbares Slaves dans les Balkans, Lombards en Italie, Iraniens en Syrie.

610 - 711 Avec les Héraclides, l'Empire cesse d'être romain pour devenir gréco-oriental.

636 - 642 L’Empire perd la Syrie et l'Égypte, conquises par les Arabes.

717 - 802 Sous la dynastie des Isauriens éclate la querelle des images (iconoclasme). Les byzantins sont éliminés de Ravenne (751).

820 - 867 Sous la dynastie d'Amorion, le culte des images est définitivement rétabli (843).

867 - 1057 L’Empire connaît son apogée sous la dynastie macédonienne.

1054 Le pape Léon IX et le patriarche Keroularios s'excommunient réciproquement. C'est le schisme d'Orient.

1071 Les Turcs déferle en Asie Mineure.

1081 - 1185 Les Comnènes sont contraints d'accorder des avantages commerciaux à Venise et ne peuvent résister aux Turcs ni aux Normands.

1185 - 1204 Les Anges ne peut remédier à l'effondrement de l'Empire.

1204 Les croisés prennent Constantinople. Des principautés grecques se forment en Épire, à Trébizonde et à Nicée.

1204 - 1258 Les Lascaris de Nicée restaure l'Empire.

1258 - 1453 La dynastie des Paléologues, qui a reconquis en 1261 Constantinople, assure la survie de l'Empire.

1453 Les Turcs prend Constantinople.

L'Empire ottoman

La formation et l'apogée.

Vers 1299 Osman se rend indépendant des Seldjoukides.

1326 Son fils Orhan s'empare de Bursa, dont il fait sa capitale.

1354 Il prend pied en Europe, à Gallipoli, et crée le corps des janissaires.

1359 - 1389 Murad Ier conquiert Andrinople, la Thrace, la Macédoine et la Bulgarie.

1402 Bayezid Ier (1389 - 1403) est défait par Timur Lang (Tamerlan).

1413 - 1421 Mehmed Ier reconstitue l'Empire anatolien.

1421 - 1451 Murad II reprend l'expansion en Europe.

1453 Mehmed II (1451 - 1481) se rend maître de Constantinople, qui devient, sous le nom d'Istanbul, une des métropoles de l'islam.

1454 - 1463 Il soumet la Serbie et la Bosnie.

1475 Il vassalise la Crimée.

1512 - 1520 Selim Ier conquiert l'Anatolie orientale, la Syrie, l'Égypte. Le dernier calife abbasside se rend à Istanbul. Les sultans portent à partir du XVIIIe siècle le titre de calife.

1520 - 1566 Soliman le Magnifique établit sa domination sur la Hongrie après la victoire de Mohács (1526), sur l'Algérie, la Tunisie et la Tripolitaine, et assiège Vienne (1529). L'Empire est à son apogée.

La stagnation et le déclin.

1570 - 1571 La conquête de Chypre est suivie du désastre de Lépante.

1669 La Crète est conquise.

1683 L’échec devant Vienne entraîne la formation d'une ligue contre les Turcs (Autriche, Venise, Pologne, Russie).

1699 Le traité de Karlowitz marque le premier recul des Ottomans (perte de la Hongrie).

1774 Le traité de Kutchuk-Kaïnardji entérine l'ascension de l'Empire russe.

1808 - 1839 Mahmud II supprime les janissaires (1826), mais il doit reconnaître l'indépendance de la Grèce (1830) et accepter la conquête de l'Algérie par la France.

1839 Abdülmecid (1839 - 1861) promulgue le rescrit qui ouvre l'ère des réformes, le Tanzimat (1839 - 1876).

1840 L’Égypte devient autonome.

1856 Le congrès de Paris place l'Empire sous la garantie des puissances européennes.

1861 - 1909 Sous Abdülaziz (1861 - 1876) et Abdhülhamid II (1876 - 1909), l'endettement de l'Empire entraîne une plus grande ingérence des Occidentaux. Le sultan perd la Serbie, la Roumanie, la Tunisie et la Bulgarie.

1908 Les Jeunes-Turcs prend le pouvoir.

1912 - 1913 À la suite des guerres balkaniques, les Ottomans ne conservent plus en Europe que la Thrace orientale.

1914 L’Empire s'engage dans la Première Guerre mondiale aux côtés de l'Allemagne.

1918 - 1920 Il est morcelé et occupé par les Alliés, qui imposent le traité de Sèvres.

1922 Mustafa Kemal abolit le sultanat.

1924 Il supprime le califat.

L'Empire romain

Rome : les origines et la royauté (753 - 509 av. J.C.).

VIIIe - VIIe siècle av. J.C.
Premiers établissements sur le Palatin (753, date légendaire de la fondation de Rome par Romulus), qui s'étendent au VIIe siècle sur les sept collines. Règne des rois latins et sabins.

VIe siècle av. J.C.
Les rois étrusques organisent la cité et lui donnent ses premiers monuments.

La République romaine (509 - 27 av. J.C.).

509 av. J.C.
Les nobles romains chassent Tarquin le Superbe et fondent la République.

Vers 390 av. J.C.
Les Gaulois, installés dans la plaine du Pô, détruisent l'armée romaine à la bataille de l'Allia puis s'emparent de Rome, qu'ils brûlent, à l'exception du Capitole.

Ve - IIIe siècle av. J.C.
Rome conquiert l'Italie.

264 - 146 Les guerres puniques lui permettent d'anéantir sa grande rivale, Carthage.

IIe - Ier siècle Rome réduit la Grèce en province romaine, puis conquiert l'Asie Mineure, la Judée, la Syrie, l'Espagne et la Gaule.

133 - 123 Les Gracques échouent dans leur tentative de réformes agraires. Les luttes intestines ne tardent pas à affaiblir la République.

107 - 86 Marius, puis Sulla (82 - 79) gouvernent avec l'appui de l'armée.

60 Pompée, Crassus et Jules César imposent une alliance à trois (triumvirat), renouvelée en 55.

49 - 48 Guerre civile. Pompée est vaincu par César à Pharsale (48).

48 - 44 César, dictateur, est assassiné aux ides de mars 44.

43 Second triumvirat : Antoine, Octave, Lépide.

31 Vainqueur d'Antoine à Actium, Octavien, neveu et fils adoptif de César, demeure le seul maître du monde romain.

27 Il reçoit du sénat le titre d'Auguste.

L'Empire romain : le Haut-Empire (Ier - IIe siècle).

Auguste s'arroge l'essentiel des pouvoirs des anciens magistrats et gouverne avec l'appui d'une forte administration tout en sauvegardant les apparences des institutions républicaines (principat). Quatre grandes dynasties vont se succéder.

27 av. J.C. - 68 apr. J.-C.
Les Julio-Claudiens, d'Auguste à Néron ; c'est une période capitale pour l'organisation de l'Empire.

69 - 96 Les Flaviens, de Vespasien à Domitien ; la bourgeoisie des provinces accède au pouvoir.

96 - 192 Les Antonins, de Nerva à Commode ; c'est le siècle d'or de l'Empire romain grâce à Trajan, Hadrien, Antonin et Marc Aurèle.

193 - 235 Les Sévères, de Septime Sévère à Sévère Alexandre.

212 L’édit de Caracalla donne le droit de citer à tous les hommes libres de l'Empire. C'est aux Ier et IIe siècle que s'affirme l'art monumental romain, marqué avant tout par les desseins politiques de l'État. Les villes s'organisent sur un plan similaire, autour du centre politique de chaque cité, le forum. Marchés, basiliques, thermes et théâtres en sont les éléments essentiels, ainsi que les aqueducs approvisionnant ces villes en eau.

L'Empire romain : l'Empire tardif ou Bas-Empire (IIIe - Ve siècle).

235 - 284 Menacé par les Germains et par les Perses, l'Empire manque de se disloquer. Dans cette période d'anarchie militaire, les empereurs Gallien (260 - 268) puis Aurélien (270 - 275) sauvent la situation.

284 - 305 Un redressement durable s'opère avec Dioclétien, qui établit le régime de la tétrarchie (293), système collégial de gouvernement par deux Augustes et deux Césars. Les chrétiens sont persécutés.

306 - 337 Constantin accorde aux chrétiens le droit de pratiquer leur religion (313). Il crée une nouvelle capitale, Constantinople, désormais rivale de Rome.

395 À la mort de Théodose, l'Empire romain est définitivement partagé entre l'empire d'Occident (capitale Rome) et l'empire d'Orient (capitale Constantinople).

Ve siècle Les invasions barbares touchent durement l'empire d'Occident.

410 Sac de Rome par Alaric.

476 Le roi barbare Odoacre dépose le dernier empereur, Romulus Augustule ; c'est la fin de l'empire d'Occident. En Orient, l'Empire byzantin durera jusqu'en 1453.

La Grèce ancienne

La période achéenne et mycénienne.

VIIemillénaire Les premiers établissements humains apparaissent.

Vers 3000 - 2000 av. J.C.
Épanouissement de l'art cycladique. Au début du IIe millénaire, les Achéens s'installent dans la région.

2000 - 1500 La Crète minoenne domine le monde égéen. Architecture palatiale (Cnossos, Phaistos, Malia).

Vers 1600 av. J.C.
La civilisation mycénienne se développe et de petits royaumes se créent : Mycènes, Tyrinthe, Pýlos.

Le « Moyen Âge » grec (XIIe - VIIIe siècle av. J.C.)

Les invasions doriennes (XIIe siècle) marquent le début du « Moyen Âge » grec, période obscure connue surtout par les poèmes homériques, rédigés aux XIe - VIIIe siècles. Extension de l'usage du fer. Les Doriens poussent les anciens habitants de la Grèce continentale vers les côtes d'Asie Mineure.

Les temps archaïques.

VIIIe - VIe siècle av. J.C.
Dans les cités, le régime oligarchique se substitue aux régimes monarchiques. L'expansion de la colonisation progresse vers l'Occident, le nord de l'Égée et la mer Noire.

776 Les jeux Olympiques sont créés.

Vers 657 Le tyran Cypsélos prend le pouvoir à Corinthe.

Vers 594 Solon devient archonte à Athènes et engage un certain nombre de réformes institutionnelles.

560 - 510 Pisistrate et ses fils établissent leur tyrannie sur Athènes. La société est désormais assez organisée pour construire de grands édifices religieux. À partir du VIIe siècle s'élaborent les ordres dorique (Delphes) puis ionique (Didymes, Éphèse) ; deux types de statuaire différents sont créés : le kouros et la Koré. En céramique, la peinture de vase, d'abord à figures noires (Amasis), voit apparaître au VIe siècle la technique des figures rouges (Euphronios).

La Grèce classique.

507 av. J.C.
Clisthène dote Athènes d'institutions démocratiques.

490 - 479 Les guerres médiques opposent les Grecs et les Perses, qui doivent se retirer en Asie Mineure.

476 La ligue de Délos, dirigée par Athènes, est créée pour chasser les Perses de la mer Égée.

449 - 448 La paix de Callias met fin aux hostilités avec les Perses.

443 - 429 La civilisation grecque s'épanouit dans l'Athènes de Périclès. Ictinos et Callicratès édifient le Parthénon d'Athènes, orné notamment des sculptures de Phidias. La statuaire classique (Doryphore de Polyclète, Discobole de Myron) s'exprime surtout en bronze (Aurige de Delphes).

431 - 404 La guerre du Péloponnèse oppose Sparte et Athènes, qui capitule en 404.

404 - 371 Sparte substitue son hégémonie à celle d'Athènes.

371 Sparte est battue à Leuctres par les Thébains.

371 - 362 Thèbes établit son hégémonie sur la Grèce continentale.

Début du IVe siècle Naissance de l'architecture civile et de l'urbanisme (Priène, Épidaure, Pella). Temples d'Apollon, tholos de Delphes. La sculpture évolue avec Praxitèle, Lysippe ; terres cuites de Tanagra.

L'époque hellénistique.

359 - 336 av. J.C.
Philippe II de Macédoine, victorieux à Chéronée (338), étend progressivement sa domination sur les cités grecques.

336 - 323 Alexandre le Grand, maître de la Grèce, conquiert l'Empire perse.

323 - 168 Après le partage de l'empire d'Alexandre, la Grèce revient aux rois antigonides de Macédoine.

216 - 168 La Macédoine lutte contre Rome ; Philippe V est battu aux Cynoscéphales (197).

196 - 146 La Grèce retrouve une semi-indépendance sous contrôle romain. La libération des cités grecques d'Asie Mineure par Alexandre a amené la création d'un nouvel urbanisme (Pergame, Priène, Milet) où dominent l'ordre corinthien, la construction de grands temples (Pergame, Éphèse) et de nombreux bâtiments civils (bibliothèque d'Alexandrie [Égypte], théâtre de Pergame). Cet art a exercé une grande influence sur l'art romain.

La domination romaine.

146 Les cités grecques coalisées sont vaincues par Rome ; Corinthe est détruite. La Grèce devient une province romaine.

88 - 84 La tentative de Mithridate de libérer l'Asie Mineure (alors sous domination romaine) et la Grèce se solde par un échec.

Ier siècle av. J.C. - IVe siècle apr. J.-C.
Le rayonnement culturel de la Grèce influence le monde romain.

330 Fondation de Constantinople.

395 À la mort de Théodose, le partage définitif de l'Empire romain est réalisé. La Grèce est intégrée à l'Empire d'Orient.

La Grèce byzantine.

Vers 630 Héraclius adopte le grec comme langue officielle de l'Empire byzantin.

VIe - VIIe siècle Des Slaves s'installent en Grèce, alors que les anciens habitants refluent vers les côtes et les îles.

Xe - XIe siècle Les Bulgares fait de nombreuses incursions.

1204 La quatrième croisade aboutit à la création de l'Empire latin de Constantinople, du royaume de Thessalonique, de la principauté d'Achaïe (ou Morée) et de divers duchés.

XIVe - XVe siècle Vénitiens, Génois et Catalans se disputent la possession de la Grèce, tandis que les ottomans occupent la Thrace, la Thessalie et la Macédoine dans la seconde moitié du XIVe siècle.

1456 Les ottomans conquièrent Athènes et le Péloponnèse.

L'Iran ancien

IIemillénaire Les Aryens progresse du N.-E. À l'O. De l'Iran.

IXe siècle av. J.C.
Leurs descendants, les Perses et les Mèdes, atteignent le Zagros.

Vers 612 - 550 Après l'effondrement de l'Assyrie, les Mèdes posent les bases de la puissance iranienne.

550 L’Achéménide Cyrus II détruit l'Empire mède et fonde l'Empire perse, qui domine l'ensemble de l'Iran et une partie de l'Asie centrale.

490 - 479 Les guerres médiques entreprises par Darios Ier (522 - 486), puis par Xerxès Ier (486 - 465), se soldent par la défaite des Achéménides.

330 Après la mort de Darios III, Alexandre le Grand est le maître de l'Empire perse.

312 av. J.C.
Séleucos, lieutenant d'Alexandre, fonde la dynastie séleucide.

IIIe siècle av. J.C.
Les Séleucides perdent le contrôle de l'Iran.

250 av. J.C. - 224 apr. J.-C.
La dynastie parthe des Arsacides règne sur les régions iraniennes.

224 Les Sassanides renversent les Arsacides.

224 - 651 L’Empire sassanide, fortement centralisé, s'étend des confins de l'Inde à ceux de l'Arabie.

Vers 226 - 272 Ardacher (vers 226 - 241) et Châhpuhr Ier (241 - 272) font du mazdéisme la religion d'État.

310 - 628
Les Sassanides opposent une résistance efficace à Rome, sous Châhpuhr II (310 - 379), puis à Byzance, sous Khosrô Ier (531 - 579) et Khosrô II (590 - 628)

5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 23:24
Domaine d'activités Interventions techniques et environnement
Famille Propreté et déchets
Correspondance avec le secteur privé (ROME) (1)
  • CP 11 Services aux personnes et à la collectivité
  • DOM 112 Personnel des services aux entreprises et aux collectivités
  • E/M 11221 Agent de gardiennage et d’entretien
(1) catégorie professionnelle (CP), domaine professionnel (DOM), emploi/métier (E/M)
Emploi / Métier
Autres appellations
  • Gardien de déchetterie
  • Gestionnaire de déchetterie
  • Ambassadeur du tri
Facteurs d'évolution
  • Ouverture de nouveaux sites du tri des déchets (création d’emplois qualifiés), en lien avec la croissance de la filière déchets
  • Certification qualité ou environnementale
  • Enrichissement des fonctions de collecte, adaptation des services et des structures, aux évolutions technologiques et aux nouveaux besoins des usagers : information, sécurité, hygiène, qualité, proximité
Définition
  • Assure les opérations de réception des déchets, de surveillance du tri, de gardiennage et de gestion des équipements d’une déchetterie ou d’une plate-forme de tri. Conseille et oriente les utilisateurs
Situation fonctionnelle
  • Commune, structure intercommunale, syndicats intercommunaux de traitement des ordures ménagères, syndicats mixtes de traitement des ordures ménagères
  • Généralement rattaché à la direction de l’environnement et/ou gestion des déchets, ou à la direction des services techniques
Conditions d'exercice
  • Travail en déchetterie, régulièrement à l’extérieur
  • Horaires réguliers, d’amplitude variable
  • Pénibilité liée à la station debout, au port de charges et aux nuisances (bruit, odeurs)
  • Le port d’accessoires de protection est recommandé et parfois obligatoire
Spécialisations/Extensions
  • En fonction des équipements, sur une plate-forme de compostage : contrôle et suivi des dépôts de végétaux et remise de compost
Autonomie et responsabilités
  • Placé sous la responsabilité du responsable d’une déchetterie
  • Autonomie dans l’organisation du travail
  • Rend régulièrement compte à sa hiérarchie du déroulement de ses activités à l’assistant de déchetterie
  • Une mauvaise exécution du contrôle du tri peut entraîner un accroissement des coûts de traitement et une dégradation de la qualité de la valorisation des déchets
Relations fonctionnelles
  • Travail en équipe avec les autres agents (en fonction de la taille du site)
  • Echange régulier d’informations avec le supérieur hiérarchique
  • Contact direct avec les usagers et les prestataires de services
Moyens techniques
  • Équipements : matériel de nettoyage et de petit entretien (balai, pelle, tondeuse, pompe, débroussailleuse, etc.), contenants des déchets (bennes, etc.)
  • Données/informations : protocoles, consignes de sécurité, bordereaux de suivi, guide d’utilisation, etc...
Cadre statutaire
  • Catégorie : C
  • Filière : Technique
  • Cadre d'emplois : Adjoints techniques territoriaux
Conditions d'accès Concours externe avec conditions de diplôme ou interne ou concours 3e voie en fonction du cadre d’emplois
Adjoints techniques de 1ère classe
Avec concoursDécret n°2006-1691 du 22/12/2006
Adjoints techniques de 2ème classe
Sans concoursDécret n°2006-1691 du 22/12/2006
Activités
Activités principales
  • Réception des déchets et vérification de leur bonne affectation dans les contenants
  • Gestion et suivi des rotations des bennes
  • Nettoyage et entretien des équipements du site
  • Gardiennage et protection du site
  • Accueil, information et orientation des utilisateurs
  • Tenue des documents de l’activité
Activités spécifiques
  • Entretien ou réparation des différents équipements et installations du site
  • Conseil aux usagers dans le cadre du tri sélectif
Compétences
Savoir-faire Savoirs
Réception des déchets et vérification de leur bonne affectation dans les contenants
  • Surveiller la qualité du tri des déchets
  • Veiller à la bonne affectation des déchets et corriger les erreurs éventuelles
  • Différents matériaux à trier
  • Identification des déchets ménagers spéciaux
  • Règles de tri
Gestion et suivi des rotations des bennes
  • Demander aux prestataires l’enlèvement des contenants
  • Réceptionner les prestataires lors de l’enlèvement des bennes
  • Prestataires de la déchetterie
  • Techniques d’inventaire
  • Typologie des risques
  • Procédures d’habilitation des matériels
  • Normes et procédures d’alerte et d’accueil
Nettoyage et entretien des équipements du site
  • Vérifier le nettoyage, la désinfection, l’hygiène du site
  • Utiliser les produits et matériels d’entretien et les protections requises pour la sécurité
  • Gérer les stocks de matériels et produits d’entretien
  • Détecter les dysfonctionnements et signaler toute non-conformité
  • Détecter les anomalies des équipements et les risques d’accidents
  • Protocole de nettoyage (fréquence et circuit)
  • Techniques de nettoyage et de maintenance
  • Différents produits d’entretien et différents matériaux
  • Règles de gestion des stocks
  • Fonctionnement des équipements
Gardiennage et protection du site
  • Ouvrir et fermer le site conformément au règlement intérieur
  • Interdire l’accès du site aux personnes non autorisées ou en dehors des horaires d’ouverture
  • Faire respecter les règles et consignes de sécurité
  • Mettre en application les procédures d’urgence
  • Règlement intérieur et consignes du site (règles de circulation, etc.)
  • Procédures d’alerte et de secours
  • Règles de sécurité du travail et de prévention des risques
Accueil, information et orientation des utilisateurs
  • Accueillir et guider les usagers et leur remettre éventuellement la documentation et les pièces administratives nécessaires (bons de pesée, bons de compost, guides, etc.)
  • Aider si nécessaire les utilisateurs à décharger
  • Procédures d’accueil, consignes de dépôt
  • Gestes et postures de manutention d’objets
  • Principes de la communication orale
Tenue des documents de l’activité
  • Tenir des registres de l’activité du site (comptabilité des volumes enlevés, etc.)
  • Procédures d’accueil, consignes de dépôt et de retrait
  • Procédures d’alerte
  • Opérations de calcul
  • Outils informatiques
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26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 16:13

Confier l'organisation des Jeux olympiques de 2008 à la Chine était un pari osé pour le Comité international olympique. Surtout qu'entre le vote et l'ouverture, il se passait sept années pendant lesquelles tout peut survenir, même une guerre mondiale. Personne n'aurait d'ailleurs prévu qu'à trois mois des Jeux, ce serait le Tibet qui ferait la manchette au cours d'un parcours de la flamme olympique qui allait se terminer en queue de poisson !

Jusqu'au vote tenu en 2001, la Chine n'était préoccupée que par une chose, combler le retard économique en se servant de quelques atouts : une population fière, industrieuse et peu chère, un marché de ressources premières abordable, des réserves financières insoupçonnées à l'Ouest. Pays le plus populeux de la Terre, le CIO misait sur le fait que la Chine ne pourrait ni ne voudrait demeurer longtemps sur les lignes de côté. Accueillir les JO serait un moteur d'ouverture, croyait le CIO.

Personne ne doutait des capacités d'accueil de la Chine, de sa possibilité de tenir des Jeux olympiques aussi exceptionnels que les éditions vantées de Montréal, en 1976, et de Sydney, en 2000, notamment. Pari tenu.

De fait, la Chine a fait des JO de 2008 son grand chantier national pour lequel rien ne serait laissé au hasard, ni épargné. La qualité des installations olympiques a fait consensus, ainsi que le soin consacré à l'accueil de milliers d'athlètes et d'accompagnateurs, de journalistes et de touristes, avec leurs milliers de caméras inquisitrices. À Pékin, tout aux Jeux s'est passé sur des roulettes, rapporte-t-on. De tous les sacrifices qui ont été exigés par des millions de Chinois à des lieues de la capitale, nous en avons moins entendu parler. On a fermé leurs usines pour dépolluer Pékin, on les a privés de revenus, on a détourné leur eau pour verdir la ville olympique, on les a mis leurs autos au rancart, etc.

Et au lieu que la Chine en profite pour s'ouvrir sur le monde, la Chine en a au contraire profité pour camoufler tous les côtés moins photogéniques de sa personnalité - quartiers traditionnels rasés, protestataires bâillonnés, problèmes sociaux cachés, etc. Tout cela n'est pas étonnant : tous les pays ont voulu se mettre beau pour accueillir la visite. D'autres villes olympiques avant Pékin auront enfermé leurs mendiants, sabordés leurs affiches perçues comme offensantes, aplani au bulldozer des taudis pour y ériger du beau, du neuf, du spectaculaire.

La nature totalitaire du régime chinois a juste permis de tout faire cela plus vite qu'ailleurs alors que toutes les voix discordantes sont muselées. Pas de protestation, pas d'arbitrage, pas de négociations, pas de traces. Cette unité de pensée (à tout le moins dans le discours public) a permis d'offrir au monde des Jeux bien plus verts que l'on ne pouvait le prévoir il y a un an, ou même un mois avant les Jeux, alors qu'un ciel gris se drapait au-dessus de Pékin. Le ciel de Pékin ne devait pas être bien plus gris que celui d'Athènes, le site précédent des Jeux, en 2004.

Au chapitre de l'ouverture sur le monde, tous craignaient le contrôle de tous les instants de l'outil de communication qu'est devenu Internet. Quelques accrocs, bien sûr, mais pas de révolution par les utilisateurs. Pour les Chinois curieux, c'était toujours inaccessible.

Pékin et la Chine ont gagné le pari olympique du CIO. La Chine n'est plus perçue comme un Tiers-monde social qui ne sert qu'à usiner des babioles à 1 $. Lorsqu'elle s'y consacre, elle peut tout réussir. Dans cinq, 10 ou 20 ans, nous saurons si 2008 aura été une année charnière dans l'ouverture de la Chine vers un monde plus démocratique, plus tolérant, ou simplement une grande opération de marketing de la Chine vers un monde plus économique, plus consommateur. Le ruisseau d'ouverture qu'a provoqué les Jeux olympiques pourra-t-il se transformer en autre chose qu'une rivière ? L'histoire se tisse lentement mais une fois la fenêtre d'opportunité entrouverte, les Chinois voudront un jour l'ouvrir pour voir dehors, au grand air. Un jour.

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21 août 2008 4 21 /08 /août /2008 12:16

Deux jours après avoir vu Alexandre Despatie remporter l'argent au même endroit, Émilie Heymans, de Saint-Lambert, et Marie-Ève Marleau, de Laval, seront de la finale à la tour de 10 mètres ce soir à Pékin, ce matin au Québec (8h), au Cube d'eau.

 

En demi-finale, Heymans - troisième derrière les Chinoises Chen Ruolin et Wang Xin lors des préliminaires - s'est classée quatrième avec 374,10 points, derrière Ruolin (444,60), la Mexicaine Paola Espinosa (400,75) et Xin (388,55).

 

La plongeuse de Saint-Lambert, qui connaît une super saison avec quatre médailles en six compétitions internationales, s'en voulait notamment après son troisième plongeon, pour lequel elle a dû se contenter de 52,80 points.

 

«Je suis assez contente, a-t-elle dit après coup. J'ai commis une petite erreur à mon troisième plongeon, il y a donc place à amélioration. Mais si j'enlève ce plongeon, mon résultat est pas mal sembable à celui obtenu en préliminaires. Ça me met en confiance pour la finale, où tout peut survenir.»

 

Heymans est en quête de sa première médaille olympique dans une épreuve individuelle, après avoir remporté l'argent à la tour synchronisée à Sydney, en 2000 (avec Anne Montminy), puis le bronze dans la même épreuve à Athènes, en 2004 (avec Blythe Hartley). À la tour individuelle, elle a terminé quatrième à Athènes et cinquième à Sydney.

 

Dans l'histoire, seulement quatre Canadiens ont réussi à remporter une médaille à trois Jeux olympiques consécutifs : Phil Edwards, en athlétisme (1928, 1932 et 1936), Lesley Thompson, en aviron (1992, 1996 et 2000), Caroline Brunet, en kayak de vitesse (1996, 2000 et 2004) et Karen Cockburn, en trampoline (2000, 2004 et 2008).

 

Marleau va s'amuser

 

Marleau, elle, s'est classée septième, avec 335,25 points, ce qui constitue un très bon résultat.

 

«Mon objectif était de me qualifier pour la finale et je l'ai atteint, a-t-elle indiqué. Je vais donc m'amuser, je n'ai rien à perdre.»

 

Marleau s'était classée 17e lors des préliminaires. «Après ma contreperformance, j'étais convaincue que je ne serais pas être de la finale, a-t-elle admis. Finalement, j'ai fait tous mes mauvais plongeons lors de cette première séance. J'étais un peu découragée, mais Nancy Brawley (chef de l'équipe) est venue me dire d'oublier ça et me rappeler qu'en demi-finale, tout repartait de zéro.» Le message a passé.

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14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 12:55

Une seconde Canadienne a été tuée: Shirley Case, 30 ans, originaire de Colombie-Britannique. Les autres victimes sont une employée américano-trinidadienne et un chauffeur afghan.

Hier vers 10h30, heure afghane, deux voitures de l'ONG américaine International Rescue Committee (IRC) sont tombées dans un guet-apens à une cinquantaine de kilomètres de Kaboul.

Les talibans n'ont laissé aucune chance aux quatre passagers, retrouvés sans vie dans leurs véhicules bien identifiés aux couleurs de l'IRC.

«Il y avait les traces d'environ 10 balles sur le véhicule, mais davantage encore sur les corps des victimes», a dit à l'AFP le chef de la police de la province Logar.


Consternation


À Montréal, les proches de Jackie Kirk ont appris la nouvelle avec consternation. «Elle était heureuse et pleine d'espoir et voulait améliorer la vie des enfants et des femmes dans le besoin», a déclaré son mari Andrew Kirk, les yeux rougis par les larmes.

Jackie Kirk travaillait pour IRC depuis 2004 en tant que conseillère technique en éducation. C'était une voyageuse endurcie, comme en témoignent les statuettes en ébène, tapis orientaux et autres objets rapportés à son domicile d'Outremont. «Elle passait son temps à défaire et à refaire son sac à dos», a raconté son mari. Mme Kirk avait notamment travaillé au Pakistan, au Soudan et au Rwanda. Après l'Afghanistan, elle devait partir en mission à la frontière entre la Syrie et l'Irak. «Ce n'était pas une casse-cou. Elle connaissait la situation en Afghanistan», a précisé son mari.

Originaire d'Angleterre, Mme Kirk avait complété son doctorat à l'Université McGill, où elle enseignait toujours. Sa collègue Marie McAndrew l'a décrite comme quelqu'un «qui croyait en ce qu'elle faisait» et qui était dotée d'«un grand sens de l'humour». Les professeurs ont indiqué dans un communiqué que «son énergie, sa gaieté, sa générosité et son esprit critique» allaient être beaucoup regrettés.

Pour sa part, le premier ministre Stephen Harper a dénoncé la «brutalité» des talibans. «Cette attaque pleine de lâcheté contre des humanitaires sans arme montre une fois de plus le caractère dépravé des talibans», a-t-il dit.

De Genève, le Haut-Commissaire de l'ONU aux réfugiés, Antonio Guterres, s'est dit «choqué et attristé».

Cette attaque porte à 19 le nombre de travailleurs humanitaires assassinés cette année en Afghanistan. Il y en avait eu 15 en 2007.


Les attaques se multiplient


«C'est une très mauvaise nouvelle mais cela n'est pas du tout surprenant», a indiqué Almas Bawar Zakhilwal, directeur de l'antenne canadienne du Senlis Council, un centre de recherche indépendant. Depuis quelques mois, les attaques se sont multipliées autour de Kaboul, avec comme point culminant l'attentat contre l'ambassade indienne, début juillet.

Toutefois, il estime que les ONG ne devraient pas se retirer. «L'impact serait pire: les gens n'auraient plus d'eau ni de nourriture et les talibans profiteraient de ce vide pour s'imposer auprès de la population.»

Cette analyse ne semble pas être partagée par IRC qui a annoncé hier qu'elle suspendait «pour une durée indéterminée» sa présence en Afghanistan.


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14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 12:52
Si les policiers montréalais n'ont pas été interrogés tout de suite, c'est une question de «tradition» plutôt que de procédure formelle, observe M. Normandeau. «C'est purement une tradition historique», dit M. Normandeau. Une habitude qui a été maintes fois dénoncée dans les enquêtes publiques qui se sont penchées sur les méthodes policières ces dernières années.

«L'explication des policiers est de dire qu'ils sont traumatisés et qu'on doit attendre un certain temps (avant de les interroger), dit M. Normandeau. Mais on pourrait dire que les autres témoins civils sont aussi traumatisés. Je ne trouve pas que c'est une bonne raison. Je peux comprendre que les policiers soient traumatisés autant que les autres, parfois un peu plus. Mais ils sont surtout des officiers de justice; ils doivent collaborer immédiatement même s'ils sont stressés.»

Rien n'oblige les policiers à interviewer les témoins d'un acte criminel dans un délai prescrit. Le mieux est toujours de le faire «le plus tôt possible». «Dans les directives (ça n'est pas dans la loi), on dit qu'il faut interroger les témoins le plus tôt possible, explique M. Normandeau. Ça laisse évidemment une marge de manoeuvre très grande à l'interprétation. Mais ça s'applique à tout le monde, autant aux policiers qu'aux témoins civils.»

«L'idée est de le faire le plus tôt possible parce qu'on oublie des choses. Mais parfois, dans le feu de l'action, on oublie aussi des éléments. Je dirais que de bons enquêteurs rencontrent les témoins au début et y reviennent selon les besoins.»

Règle générale, les témoins collaborent bien aux enquêtes policières. L'échange d'informations entre le policier et le témoin bénéficie d'ailleurs aux deux parties, ajoute Arlène Gaudreault, professeur à l'École de criminologie de l'Université de Montréal (UdeM). Le témoin, qui est parfois une victime, a besoin de raconter son histoire, de savoir qu'une enquête est en cours, que des accusations seront peut-être portées.

Plus le temps passe, plus il est possible que la version du témoin change. «C'est une question de détails, dit Louise Viau, professeure de droit à l'UdeM. Si vous me demandez ce que j'ai mangé la semaine dernière, je ne m'en souviendrai peut-être pas. Il y a des détails qui peuvent paraître anodins mais qui sont importants pour l'enquête.»

Mais le temps ne nuit pas nécessairement à l'enquêteur. Un homme qui a d'abord affirmé avoir été provoqué par un autre pourrait finir par donner l'heure juste, dit M. Normandeau. D'autres langues finissent par se délier avec le temps qui passe.

Il n'y a pas de délai pour mener une enquête, ajoute sa collègue Louise Viau. Il y a les règles qui sont enseignées, mais aussi des éléments plus «terre à terre», comme l'organisation du service de police. «Est-ce qu'on autorise les enquêteurs à faire des heures supplémentaires ou leur demande-t-on de faire leur enquête durant les heures normales de travail? Tout ça entre en ligne de compte.»
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14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 12:50

En Arabie saoudite, les frères Sultan et Mohamed Kohail ont été accusés pour leur implication dans une bagarre dans une cour d'école. Les violences avaient provoqué la mort d'un belligérant.

Jusqu'à présent, la cause de Sultan Kohail avait été entendue par un tribunal pour la jeunesse. Toutefois, sa cause a été portée en appel. Or, mercredi, il a appris qu'il sera dorénavant jugé comme un adulte. S'il est reconnu coupable, il pourrait être exécuté.

 

Son frère, Mohamed Kohail, a déjà subi son procès. Il a été condamné à la décapitation.

 

Des pressions

 

Le député libéral Dan McTeague a suivi le procès des deux Montréalais. Il exhorte le gouvernement fédéral à s'assurer qu'ils obtiennent un traitement juste.

 

Le gouvernement canadien a réclamé il y a quelques mois la clémence de l'Arabie saoudite. Toutefois, les gestes posés par le gouvernement canadien pour convaincre les Saoudiens d'épargner les frères Kohail demeurent inconnus.

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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 15:27
Zoe Hoskins, d'Edmonton, et Sabrina Kolker, de West Vancouver, ont terminé quatrièmes de leur repêchage et seront de la finale B.
AP

Voici les performances des Canadiens et Canadiennes lors des épreuves du mardi 12 août aux Jeux olympiques de 2008 de Pékin.

 

AVIRON

Dames

Deux de pointe sans barreuse

Zoe Hoskins, d'Edmonton, et Sabrina Kolker, de West Vancouver, ont terminé quatrièmes de leur repêchage et seront de la finale B.

Au Quatre de couple sans barreuseLe Canada (Rachelle de Jong, de Regina, Anna-Marie de Zwager, de Victoria, Janine Hanson, de Winnipeg, Krista Guloien, de Vancouver) a terminé cinquième de son repêchage et sera de la finale B.

CANOE-KAYAK

Au K-1 Slalom, David Ford, d'Edmonton, a complété la compétition en sixième place chez les hommes.

ESCRIME

Philippe Beaudry, de Montréal, a gagné son premier match 15-8 contre l'Egyptien Gamal Fathy et a été éliminé 15-4 par l'Italien Aldo Montano en ronde des 32 dans la cathégorie Sabres.

HALTEROPHILIE

Chez les femmes de 63 kilos, Christine Girard, de Rouyn-Noranda, s'est classée quatrième en levant 228,0 kilos.

chez les messieurs de 69 kg, Francis Luna-Grenier, de Montréal, s'est classé 17e en levant 293 kilos.

NATATION

Au 100 m style libre masculin, Brent Hayden, de Mission, Colombie-Britannique, a réussi le troisième meilleur chrono des qualifications, en 47,84, pour accéder aux demi-finales; Joel Greenshields, d'Airdrie, Alberta, a terminé 23e (49,04) et a été éliminé.

Au 200 m brasse masculin, Mike Brown, de Perth, Ontario, s'est classé cinquième des qualifications et a atteint les demi-finales en améliorant son record canadien à 2:09,84; Mathieu Bois, de St-Hubert, s'est classé 29e (2:12.87) et a été éliminé.

Au relais 4X200 m masculin, Le Canada (Brian Johns, de Richmond, C.-B., Rick Say, de Salmon Arm, C.-B., Adam Sioui, de Trenton, Ontario, et Andrew Hurd, d'Oakville, Ontario) s'est classé cinquième des préliminaires en établissant un record national de 7:08,04 et sera de la finale.

Au 200 m papillon chez les dames, Audrey Lacroix, de Montréal, s'est classée 12e des préliminaires (2:08,54) et a accédé aux demi-finales; Stéphanie Horner, de Beaconsfield, a terminé 29e, tout en portant son record personnel à 2:10,33, et a été éliminée.

Au 200 m quatre nages chez les dames, Julia Wilkinson, de Stratford, Ontario, a terminé à égalité au deuxième rang de sa demi-finale (2:12,03) et sera de la finale après avoir retranché plus d'une demi-seconde à son record canadien établi en préliminaires la veille.

PLONGEON

À la tour synchronisée de 10 mètres chez les dames, Meaghan Benfeito, de Montréal, et Roseline Filion, de Laval, ont terminé septième (305,91).

SOCCER

Chez les dames, le Canada a perdu 2-1 contre la Suède et termine la ronde préliminaire avec une fiche de 1-1-1. Il affrontera les États-Unis vendredi en quarts de finale.

SOFTBALL

L'équipe féménine canadienne a gagné son premier match 6-1 contre Taiwan.

SPORTS EQUESTRES

Au concours complet d'obstacles par équipe, le Canada (Sandra Donnelly et Kyle Carter, de Calgary, Selena O'Hanlon, d'Elgin, Ontario, Mike Winter, de Toronto, Samantha Taylor, de Richmond, C.-B.) a terminé neuvième (321,00).

Au concours complet individuel, Sandra Donnelly a fini 30e, Kyle Carter, 35e, Selena O'Hanlon, 45e, Michael Winter, 51e, et Samantha Taylor, 55e.

TIR

Au double Trap chez les hommes, Giuseppe Di Salvatore, de Surrey, C.-B., s'est classé 19e avec 109 points et n'a pas atteint la ronde finale.

TIR A L'ARC

Chez les dames, Marie-Pier Beaudet, de Lévis, a gagné son match d'ouverture 10-8 en éliminatoire contre l'Indienne Dola Banerjee après que toutes deux aient terminé à égalité 109-109. Elle a été éliminée en deuxième ronde 114-107 par Ok-Hee-Sun de la Corée du Sud.

VOILE

Au laser chez les messieurs, Mike Leigh, de Vancouver, est 16e après deux courses sur 10.

À la plache à voile masculine, Zachary Plavsic, de Vancouver, a complété les deux premières courses 22e et 21e.

Dans la classe 470 chez les hommes, Stéphane Locas, de St-Eustache, et Oliver Bone, de Montréal, sont en 28e place sur 29 après quatre courses.

À la planche à voile chez les dames, Nikola Girke, de West Vancouver, est 14e après quatre courses.

Au laser radial, Lisa Ross, de Lunenburg, Nouvelle-Exosse, est 24e après les deux premières courses.

WATER-POLO

Le Canada a été blanchi 12-0 par le Monténégro et a une fiche de 0-2 en ronde préliminaire.

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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 15:25

Ça ne laisse présager rien de bon pour les autres nations en vue des épreuves individuelles, qui s'ébranlent vendredi, même si Mitch Geller demeure confiant que le Canada puisse les priver de réaliser le balayage des médailles d'or à Pékin.

«Nous en sommes capables!, clame le directeur technique de Plongeon Canada. Quand Émilie Heymans est au meilleur de sa forme, je vous dirais qu'elle est une des plus spectaculaires plongeuses au monde à la plate-forme.

«Alex (Despatie) a fait trembler les Chinois à la plate-forme et au tremplin, et ce n'est pas rien. Est-il aussi bon qu'eux? Ça dépend de la journée.»

Les plongeurs canadiens devront trouver la porte d'entrée de la «fameuse zone» s'ils veulent déstabiliser leurs grands rivaux au cours des prochains jours, incluant lundi quand Despatie va remonter sur le tremplin de trois mètres. Despatie va retrouver Qin Kai, qui l'a vaincu aux Championnats du monde, l'an dernier.

Mercredi, Qin et son compatriote Wang Feng ont affiché leurs couleurs en remportant l'épreuve synchro avec une facilité déconcertante.

«Les Chinois sont impressionnants, n'a pu que constater Despatie, qui a dû se contenter du cinquième rang en compagnie d'Arturo Miranda. Je ne les ai pas vus plonger parce que j'étais concentré sur la tâche à accomplir. Mais le score de 469 points qu'ils ont obtenu est hallucinant. Ils ont dû être très forts.

«Les Chinois sont dans une forme splendide et la pression ne les atteint pas jusqu'à maintenant», a continué le Lavallois âgé de 23 ans.

Au début des JO, Despatie avait affirmé que les plongeurs de la Chine n'étaient pas invincibles.
«Les Chinois sont battables, on l'a vu au cours des dernières années, avait-il dit. Aux Jeux olympiques, il se produit des choses inattendues, comme des performances étincelantes même d'athlètes méconnus. Les Chinois sont confrontés au même stress que nous, mais en pire parce qu'ils doivent composer avec la pression d'être chez eux.»

Un mode de vie différent

Sous les réflecteurs olympiques, les plongeurs chinois sont remarquables. En 2000 à Sydney, ils ont remporté cinq des huit médailles d'or disponibles, et en ont récolté six autres quatre ans plus tard à Athènes. Aux Championnats du monde de 2007, ils ont amassé neuf médailles d'or sur une possibilité de 10. Devant leurs supporters, en 2008, ils s'attendent à rien de moins que huit médailles d'or.

Le plongeon est hautement considéré en Chine, contrairement au Canada, et les philosophies d'entraînement entre les deux pays sont diamétralement opposées.

Au moment où les meilleurs plongeurs canadiens cherchent à se perfectionner au sein de leurs clubs locaux avec leurs propres entraîneurs, les membres de l'équipe de la Chine vivent et s'entraînent ensemble.
«Ils s'entraînent sept jours par semaine et ils ne font que plonger, évoque la plongeuse québécoise Roseline Filion. C'est un mode de vie complètement différent de celui qui existe au Canada.»

L'équipe canadienne a participé à des camps d'entraînement avec les plongeurs chinois au Centre provincial de natation de Shaanxi. Les Canadiens ont été à même de voir la recette de leur succès.

«Chaque jour est un camp d'entraînement, indique Geller. Nous avons vu des jeunes âgés de six, sept ou huit ans répétant continuellement des exercices de base tout en ayant du plaisir. Les Chinois sont bons parce que les dirigeants analysent une multitude de jeunes et les soumettent à un entraînement de base.

«La crème remonte à la surface, ajoute Geller, et quand les plongeurs les plus talentueux se joignent à l'équipe nationale, ils ont le potentiel pour devenir champions mondiaux ou olympiques.»


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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 15:23

Il était 1h30, dans la nuit de lundi à mardi, lorsque j’ai téléphoné à Denis Beaudet. Quelques minutes plus tôt, sa fille Marie-Pier venait de livrer la meilleure performance canadienne depuis que le tir à l’arc a adopté la formule par match en 1996. Pour ce qui est de l’entrevue hâtive, c’était aussi un record pour l’auteur de ces lignes.

J’avais pris mes précautions en disant à Marie-Pier de rappeler à son père de ne pas se coucher tout de suite après leur joyeuse conversation. Aucun danger, le paternel était incapable d’aller au lit, plutôt fier de sa fille. Pour ce qui est de l’entraîneur, il était comblé par la performance de sa protégée.

Il venait de suivre le déroulement des deux duels de l’unique représentante du Canada à Pékin. Pas de son, pas d’image, juste des chiffres sur un ordinateur de Lévis branché sur le déroulement en direct de la compétition.

«L’image, on l’a dans notre tête; ce qui compte vraiment, c’est le score de chaque flèche. Elle a fait une très belle prestation contre deux adversaires qui n’étaient pas n’importe qui», prétendait M. Beaudet

D’abord, Marie-Pier a vaincu en «tir de barrage» l’Indienne Dola Banerjee, gagnante d’une Coupe du monde à Dubaï cette saison, avant de s’incliner avec dignité aux dépens de la Coréenne Yun Oh-Kee, véritable cupidon de la discipline comme en témoignaient ses deux premières places aux étapes de Croatie et de Turquie sur le circuit en 2008.

S’il avait été sur place, quelques frissons auraient traversé le corps de Denis Beaudet. Le tir à l’arc n’a plus rien d’une compétition sans aucun suspens. Le but est toujours de viser au centre de la cible, sauf qu’on rend le tout plus excitant en disputant un face à face au cours duquel chaque fille tire une flèche à tour de rôle, et ce, à 12 reprises. Le plus haut total l’emporte. Et honnêtement, il y a une tension palpable à savoir que son adversaire vient de faire 10 points et que vous devez l’imiter.

Après le 12e et dernier tour, son écran disait 109 à 108 pour Banerjee. Inquiétude… Ce qu’il ignorait, c’est que l’annonceur au terrain de tir à l’arc du Parc olympique confirmait qu’il y aurait une prolongation. «Je me disais : “oups, ça n’a pas bien fini…” Si quelqu’un avait des doutes sur son caractère, Marie-Pier vient de faire la démonstration depuis un mois qu’elle en avait», soulignait-il.

Marie-Pier était dans son élément au stade en forme de cornet. Elle ne se sentait pas intimidée par la foule partisane de Yun. Dans les gradins, les deux drapeaux canadiens sont rapidement éclipsés par ceux de la Corée. Les cinq partisans de Beaudet et la voix française qui lance quelques «allez Marie» ne font pas le poids face aux encouragements orchestrés d’au moins 300 compatriotes de la Coréenne.

Il faut savoir qu’en Corée du Sud, le tir à l’arc est aussi populaire que le hockey chez nous. Mardi matin, donc, Marie-Pier jouait contre Sydney Crosby ou Alexander Ovechkin.

Ça mérite bien une bouteille de champagne achetée en France! «On en a même deux», lance Denis Beaudet, qui attendra l’arrivée de Marier-Pier le 25 août pour les ouvrir.

D’ici là, il poursuivra son travail avec les jeunes du club Les archers de Lévis. Tiens, mardi matin, dès 9h, il se pointait à l’ancien garage servant d’entrepôt à l’arrière du Juvénat pour une session d’entraînement avec quatre espoirs ayant récemment réussi leur sélection pour les Mondiaux cadets et juniors, et ce, même si la nuit avait été courte.

Ils pourront s’inspirer de Marie-Pier, dont le calendrier 2009 comprendra quelques coupes du monde et les championnats mondiaux. D’ici là, elle se rendra aux Championnats provinciaux en qualité de spectatrice, accompagnée de ses chiens. «Ils vont avoir du fun.» Elle aussi.


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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 15:20
La disette de médailles du Canada à la piscine, et aux Jeux de Pékin, se poursuit.

 

L'équipe du relais 4 x 200 mètres style libre composée de Colin Russell, Brian Johns, Brent Hayden et Andrew Hurd a dû se contenter de la cinquième place de la finale, mercredi matin, après avoir complété l'épreuve en 7:05,77.

 

Avant le début des Jeux, le quatuor canadien représentait les meilleures chances de médaille d'un pays qui n'a pas envoyé d'athlètes sur le podium en natation depuis la troisième place de Curtis Myden au 400 mètres QNI à Sydney, il y a huit ans.

 

Plus tôt en matinée, Hayden avait été incapable de se qualifier pour la finale du 100 mètres style libre. Le champion du monde en titre a terminé au 11e rang des demi-finales, avec un chrono de 48,20.

 

"Je sais que nous voulions quelque chose que nous aurions pu mettre autour de notre cou...", a laissé tomber Hayden, visiblement dépité.

 

Et entre ces deux déceptions, Julia Wilkinson, qui avait livré une si belle fin de course en demi-finale du 200 mètres QNI mardi matin, n'a pu faire mieux qu'une septième place en vertu d'un temps de 2:12,43. En guise de comparaison, l'Ontarienne de 21 ans avait réalisé un chrono de 2;12,03 mardi.

 

La natation canadienne axera maintenant ses espoirs de médailles vers Mike Brown. L'athlète originaire de Perth, en Ontario, a sauvé une séance de misère en survolant sa vague en demi-finale au 200 mètres brasse, avec un temps de 2:08,84, une nouvelle marque canadienne. Seul le Japonais Kosuke Kitajima a été plus rapide que Brown, en 2:08,61 - un record olympique.

 

Brown s'est dit optimiste en vue de la finale, qui aura lieu jeudi matin.

 

"Ce sera une bataille féroce, a-t-il estimé. Chacun des huit nageurs qui participera à la finale peut aspirer au podium. Je vais devoir me calmer, me présenter à la piscine dans un état de détente et me concentrer du mieux que je peux."

 

Mais les nouvelles n'ont pas toutes été décevantes, mercredi. En tir à l'arc, épreuves individuelles, Jay Lyon a accédé au troisième tour de la compétition grâce à des victoires de 111-106 contre le Chinois Hai Feng Xue, et de 113-107 aux dépens de l'Américain Brady Ellison. Lors d'un duel de premier tour, Ellison avait battu le Canadien John David Burnes 111-89. Le prochain match de Lyon aura lieu vendredi matin.

 

Aviron: le 8 féminin en finale

 

Le Canada a accédé à la finale du huit de pointe avec barreuse après avoir gagné la course de repêchage disputée mercredi matin.

 

L'équipage féminin, dont fait partie la Montréalaise Andréanne Morin, imite donc le huit de pointe avec barreur masculin. Lundi, les Canadiens se sont qualifiés directement pour la finale après avoir dominé leur vague de qualification.

 

Il y a deux jours, le huit féminin a terminé au troisième rang de sa vague éliminatoire, ce qui l'a forcé à passer par le repêchage pour tenter d'accéder à la grande finale.

 

Les Roumaines et les Américaines s'étaient qualifiées directement pour la finale.

 

Tuft, 7e au contre-la-montre individuel

 

Svein Tuft, de Langley, en Colombie-Britannique, a pris le septième rang du contre la montre individuel.

C'est le Suisse Fabian Cancellara qui a remporté la médaille d'or.

Ryder Hesjedal, de Victoria, s'est classé 16e.

Cancellara, le double champion du monde de l'épreuve, a parcouru le parcours de 47,3 km en une heure, 2 minutes, 11,43 secondes.

Le Suédois Gustav Larsson a pris le deuxième rang, à 33 secondes du vainqueur.

L'Américain Levi Leipheimer s'est emparé de la médaille de bronze.

Cancellara, qui est âgé de 27 ans, s'est classé dixième aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004. Il s'est repris aux Championnats du monde, en se classant premier en 2006 et en 2007.

Chez les femmes, Alexandra Wrubleski de Regina a inscrit un temps de 39:15,42 lors du contre-la-montre individuel de 23,5 km et elle a pris le 24e rang, à plus de quatre minutes de la médaillée d'or, l'Américaine Kristin Armstrong.

Rentrée réussie au baseball

Ailleurs, le Canada a surmonté un lent début de rencontre pour finalement pulvériser la Chine 10-0 mercredi, lors du premier match du tournoi olympique de baseball.

La rencontre s'est terminée avant les neuf manches réglementaires, comme le veut le règlement lorsqu'une équipe détient une avance d'au moins 10 points après huit manches.

La formation du gérant Terry Puhl a rompu une égalité de 0-0 en quatrième manche grâce à un circuit de trois points de Scott Thorman, un joueur de premier but qui a porté les couleurs des Braves d'Atlanta la saison dernière.

Escrime et tir

A l'épée, dans l'épreuve individuelle, l'Albertaine Sherraine Schalm a été éliminée en ronde des 16. Elle s'est inclinée 15-13 devant la Hongroise Ildiko Mincza-Nebald.

Après avoir échoué au pied du podium en tant que membre de l'équipe féminine à l'épée aux Jeux d'Athènes en 2004, Schalm tentait à Pékin de devenir la première escrimeuse canadienne à remporter une médaille olympique.

En fleuret individuel, Joshua McGuire a gagné son premier duel en fleuret individuel, 11-10 contre Tomer Or, d'Israël, avant de s'incliner 15-3 contre l'Italien Salvatore Sanzo, sixième tête de série.

Dans l'épreuve de tir, 25 mètres pistolet sportif, l'Ontarienne Avianna Chao a terminé au 41e et dernier échelon.

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L'Iran musulman.

642 Conquête arabe.

661 L’Iran est intégré à l'empire musulman des Omeyyades, puis (750) à celui des Abbassides. Il est islamisé.

874 - 999 Les Samanides développent une brillante civilisation au Khorasan et en Asie centrale.

999 - 1055 Les Turcs deviennent les maîtres du Khorasan (Ghaznévides), puis déferlent à travers l'Iran jusqu'à Bagdad (Seldjoukides). Assimilant la culture iranienne, ils en deviennent les véhicules en Asie Mineure et en Inde (XIIe - XIIIe siècle).

1073 - 1092 L’Iran seldjoukide est à son apogée sous Malik Chah.

1220 - 1221 Gengis Khan dévaste le pays.

1256 - 1335 Conquis par Hulagu, l'Iran est sous la domination mongole (Ilkhans).

1381 - 1404 Timur Lang (Tamerlan) lance des campagnes dévastatrices.

1501 Le Séfévide Ismaïl Ier (1501 - 1524) se fait proclamer chah. Il fait du chiisme duodécimain la religion d'État.

1587 - 1629 Règne d'Abbas Ier.

1722 Les Afghans s'empare d'Ispahan et les dignitaires chiites s'établissent dans les villes saintes d'Iraq (Nadjaf, Karbala).

1736 - 1747 Nader Chah chasse les Afghans et entreprend de nombreuses conquêtes.

La préhistoire

Avant 3000 av. J.-C. - Les premières traces

L'époque : Entre la fin de la dernière glaciation et la montée sur le trône du premier pharaon dont on connaît le nom, l'homme néolithique crée les structures d'une vie collective et sédentaire, fondées sur l'élevage et l'agriculture, et dessine sur les parois des grottes des fresques éloquentes. L'homme de Neandertal disparaît sans descendance.

Idées et tendances : L'écriture apparaît en Mésopotamie et en Égypte, ce qui permet de tracer une frontière entre les civilisations de l'image et de l'outil et celles des archives et de la bureaucratie.

Astronomie

4230 av. J.-C. ? Adoption par les Égyptiens de l'année de 365 jours (année vague), débutant avec le lever héliaque de l'étoile Sirius.

Médecine

50 000 av. J.-C. Sépulture fleurie d'un néandertalien à Chanidar (Iraq), qui pourrait être celle d'un sorcier ayant utilisé des plantes médicinales.

10 000 av. J.-C. Crâne de trépané découvert à Taforalt (Maroc). Les premières tentatives de chirurgie crânienne avaient peut-être un sens magique.

Techniques

14 000-9000 av. J.-C. Domestication du chien (Europe du Nord-Ouest, Proche-Orient, Amérique du Nord).

10 000 av. J.-C. Premiers vestiges de maçonnerie (murs de pierre consolidés avec du mortier), à Mureybat (Syrie) et Aïn Mallaha (Palestine).

8000 av. J.-C. Premières poteries à Gandjdareh (Iran) et Mureybat (Syrie). 8000-7000 av. J.-C. Domestication de la chèvre et du mouton (Alikosh, Iran; Çayönü tepesi, Turquie).

7000 av. J.-C. La culture du blé et de l'orge est attestée en Iran, en Iraq, en Turquie et en Palestine. — Invention du métier à tisser et du tissage de la laine (Çatal Höyük, Anatolie). — Objets en or et en cuivre natif martelés à froid, utilisés comme parures (Çayönü tepesi, Anatolie). — Débuts de la céramique.

7000-6000 av. J.-C. Domestication du porc (Turquie, Iraq, peut-être sud-est de l'Europe) et du bœuf (Turquie, Grèce).- Premiers indices de la fonte du cuivre (Çatal Höyük, Anatolie).

5500 av. J.-C. Fabrication de la chaux en Palestine et au sud de la Syrie (pour enduire le sol des habitations et surmodeler des crânes humains).

5000 av. J.-C. Premières utilisations du levier, du coin et du plan incliné. 4000 av. J.-C. Début de l'âge du bronze au Proche-Orient.

4000-3500 av. J.-C. Domestication du cheval (Ukraine).

3500 av. J.-C. Apparition de la roue (Mésopotamie). — Premières céramiques peintes (Égypte, Mésopotamie).

3400 av. J.-C. Écriture cunéiforme (Mésopotamie).

3200 av. J.-C. Premiers hiéroglyphes (Égypte).

3000 av. J.-C. Invention de l'araire (Mésopotamie).

L'Antiquité

De 3000 av. J.-C. à 600 av. J.-C. - L'observation empirique du monde

L'époque : En Égypte, en Mésopotamie et en Chine, l'écriture apparaît dès le début du IIIe millénaire av. J.-C. Bientôt, de nouvelles cultures vont apparaître en Grèce, en Inde et au Moyen-Orient. En 600 av. J.-C., tout le pourtour de la Méditerranée est colonisé, dominé par la culture hellène.

Idées et tendances : À défaut de science proprement dite, des outils « scientifiques » se développent, dans un but pratique : les mathématiques sont appliquées à l'arpentage, l'astronomie est associée à l'astrologie, une médecine empirique s'intéresse à la santé des vivants comme à la conservation des momies.

Astronomie

2160 av. J.-C. Premier témoignage de l'observation d'une éclipse totale de Soleil (Chine).

750 av. J.-C. Premières prédictions d'éclipses de Soleil et de Lune par les Babyloniens grâce à l'utilisation du saros.

Mathématiques

V. 3000 av. J.-C. Numération décimale. — Notions de géométrie pour l'arpentage (Égypte).

2250 av. J.-C. À Babylone, résolution empirique de quelques problèmes d'algèbre et première mention de ce qui deviendra le « théorème de Pythagore ».

Médecine

2500 av. J.-C. Invention de l'acupuncture en Chine.

2100 av. J.-C. Une tablette cunéiforme de Nippour (Sumer) contient des prescriptions pharmacologiques.

2000 av. J.-C. Le papyrus égyptien de Kahoun donne des éléments de gynécologie et d'art vétérinaire.

1550 av. J.-C. Le papyrus égyptien « Ebers » décrit plusieurs centaines de maladies et de remèdes, attestant des notions de pharmacologie.

1500 av. J.-C. Les médecins de Babylone dissèquent les cadavres, reconnaissent l'estomac, le foie et les intestins, et voient dans le cœur le siège de l'intelligence.

1200 av. J.-C. Asclépios (Esculape), médecin-dieu grec, guérisseur de « toutes les maladies » selon la légende.

800 av. J.-C. La médecine traditionnelle de l'Inde prend son essor.

Techniques

V. 3000 av. J.-C. Utilisation du papyrus comme support d'écriture (Égypte).

V. 2800 av. J.-C. Premières balances à deux plateaux suspendus à un fléau (Égypte).

2500 av. J.-C. Apparition du chadouf, appareil à bascule servant à puiser l'eau en Égypte.

1500 av. J.-C. Plus ancien cadran solaire connu (Égypte, époque de Thoutmosis III) - Premiers récipients en verre (Égypte, Mésopotamie).

1200 av. J.-C. Début de l'âge du fer au Proche-Orient.

Ixe s. av. J.-C. Premières poulies (Assyrie).

De 600 av. J.-C. à 500 apr. J.-C. - L'apogée de la pensée grecque

L'époque : Ce millénaire coïncide avec l'apogée de la civilisation grecque, qui atteint sa plus grande extension avec les conquêtes d'Alexandre le Grand. Recueillant l'héritage de la culture grecque, l'Empire romain s'étendra à toute la Méditerranée et à une grande partie de l'Europe, mais finira par succomber aux invasions « barbares ». Seul l'Empire romain d'Orient conservera vivant le souvenir de la Grèce.

Idées et tendances : Libres de toute contrainte idéologique, politique ou religieuse, la culture et la science grecques s'épanouissent pendant six siècles, à travers une multitude d'écoles plus ou moins rivales, mais prodigieusement fertiles. Ce « miracle grec » survivra très mal aux invasions, mais aussi aux systèmes politiques et religieux qui s'imposent en Occident durant les cinq premiers siècles de notre ère.

Astronomie

Vie s. av. J.-C. Le Grec Anaximandre (v. 610-v. 547) aurait eu, le premier, l'idée que la Terre est isolée dans l'espace et que les astres s'échelonnent à des distances différentes.

Ve s. av. J.-C. Le Grec Parménide d'Élée (v. 515-v. 440) est le premier à affirmer que la Terre est sphérique et que la Lune emprunte sa lumière au Soleil.

Ive s. av. J.-C. L'astronome grec Aristarque de Samos (310-230) a l'idée du mouvement de la Terre autour du Soleil (dix-sept siècles avant Copernic) et procède à la première évaluation scientifique des dimensions de la Lune et des distances de la Lune et du Soleil à la Terre.

46 av. J.-C. Réforme du calendrier romain par Jules César (calendrier julien).

Iie s. apr. J.-C. Cosmologie géocentrique de Claude Ptolémée, astronome, mathématicien et géographe grec.

Chimie

Iiie s. apr. J.-C. Zosime de Panopolis : traité d'alchimie.

Mathématiques

Vie s. av. J.-C. Le Grec Pythagore place le nombre à la base de toute chose et reconnaît le fondement mathématique de la notion d'harmonie.

Iiie s. av. J.-C. Éléments, d'Euclide, vaste synthèse de la géométrie classique grecque. — Le Grec Archimède (v. 287-212) formule une méthode permettant de calculer une valeur approchée de

260 av. J.-C. Le Chinois Ciu Hui (ou Lieou Houei) résout des systèmes d'équations; il trouve

Iiie s. apr. J.-C. Les Arithmétiques, de Diophante, mathématicien de l'école d'Alexandrie (algèbre).

Ive s. apr. J.-C. Pappus d'Alexandrie, Collection mathématique. — Théon d'Alexandrie et sa fille Hypatie : commentaire de l'Almageste de Ptolémée; réédition critique des Éléments d'Euclide.

Ve s. apr. J.-C. Proclus, philosophe et mathématicien grec : géométrie; commentaire des Éléments d'Euclide.

Liens